Volkswagen et Sovac ont signé dimanche 27 novembre un accord pour la construction d'une usine d'assemblage de véhicules en Algérie pour 160 millions d'euros. L'usine, qui sera implantée à Relizane (320 km à l'ouest d'Alger), produira sa première voiture en juin 2017 et prévoit d'augmenter sa production à plus de 100 véhicules par jour. Elle fabriquera plusieurs modèles dont des Golf, Seat Ibiza, Skoda Octavia et Caddy.
"Ce partenariat permettra le transfert du savoir-faire et de la technologie"
"Le groupe Volkswagen s'est prononcé en faveur d'une participation dans Sovac Production compte tenu du fait que nous travaillons depuis des années" avec lui, a expliqué Josef Baumert, cadre chez Volkswagen. Pour le patron de Sovac, Mourad Oulmi, "ce partenariat permettra le transfert du savoir-faire et de la technologie de Volkswagen". "La nouvelle joint-venture entre Sovac et Volkswagen est la démonstration qu'on peut investir, se développer et à l'avenir innover en Algérie", a commenté le ministre algérien de l'Industrie, Abdessalem Bouchareb.
Volkswagen est le second groupe automobile à installer une usine de montage en Algérie après le français Renault. L'Algérie s'emploie depuis plusieurs années à diversifier son économie fortement dépendante des hydrocarbures, qui rapportent au pays 95 % de ses recettes extérieures. Alger souhaite désormais que les constructeurs internationaux installent des usines en Algérie plutôt que de se contenter d'y vendre leurs voitures.
Un peu plus d'optimisme pour 2016
Volkswagen se montre plus optimiste concernant sa performance financière en 2016. Le constructeur a dégagé un bénéfice net de 2,28 milliards d'euros entre juillet et septembre. Un an plus tôt, Volkswagen avait essuyé sa première perte trimestrielle en plus de quinze ans, frappé de plein fouet par le scandale des moteurs diesels truqués. Les provisions rapidement mises de côté par le groupe pour faire face aux retombées du dieselgate avaient entraîné une perte nette de 1,73 milliard d'euros au troisième trimestre 2015. Tiré par la Chine, son chiffre d'affaires a progressé pendant l'été de 1 %, à près de 52 milliards d'euros. Au niveau opérationnel, Volkswagen a enregistré un bénéfice d'exploitation Ebit de 3,3 milliards d'euros. Les conséquences du scandale des moteurs diesel truqués continuent d'amputer son bénéfice, même si elles n'ont plus conduit Volkswagen dans le rouge depuis la fin de l'année 2015. Le groupe s'est montré plus confiant pour l'exercice en cours. Il attend désormais une marge opérationnelle, mesure de sa rentabilité, "dans le haut" de la fourchette de 5 à 6 % et pense que son chiffre d'affaires "peut atteindre le niveau de l'an dernier".
Volkswagen se montre plus optimiste concernant sa performance financière en 2016. Le constructeur a dégagé un bénéfice net de 2,28 milliards d'euros entre juillet et septembre. Un an plus tôt, Volkswagen avait essuyé sa première perte trimestrielle en plus de quinze ans, frappé de plein fouet par le scandale des moteurs diesels truqués. Les provisions rapidement mises de côté par le groupe pour faire face aux retombées du dieselgate avaient entraîné une perte nette de 1,73 milliard d'euros au troisième trimestre 2015. Tiré par la Chine, son chiffre d'affaires a progressé pendant l'été de 1 %, à près de 52 milliards d'euros. Au niveau opérationnel, Volkswagen a enregistré un bénéfice d'exploitation Ebit de 3,3 milliards d'euros. Les conséquences du scandale des moteurs diesel truqués continuent d'amputer son bénéfice, même si elles n'ont plus conduit Volkswagen dans le rouge depuis la fin de l'année 2015. Le groupe s'est montré plus confiant pour l'exercice en cours. Il attend désormais une marge opérationnelle, mesure de sa rentabilité, "dans le haut" de la fourchette de 5 à 6 % et pense que son chiffre d'affaires "peut atteindre le niveau de l'an dernier".