Une "tache de pétrole" a été observée sur une voie de navigation non loin d'un pétrolier abandonné au large du Yémen, a averti l'Arabie saoudite dans une lettre adressée jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies.
Vieux de 45 ans et contenant 1,1 million de barils de brut, le "Safer" est au mouillage depuis 2015 au large du port de Hodeida (ouest du Yémen), à une soixantaine de kilomètres des premières zones habitées dans le pays en guerre. "Une tache de pétrole a été observée à 50 kilomètres à l'ouest du bateau", a écrit l'ambassadeur saoudien aux Nations unies, Abdallah al-Mouallimi.
"Il est évident que le pétrolier est dans un état de dégradation critique, et que la situation est une sérieuse menace pour tous les pays de la mer Rouge, en particulier le Yémen et l'Arabie saoudite." Un expert occidental s'est toutefois montré sceptique sur la possibilité que le pétrole détecté puisse provenir du pétrolier. "C'est trop loin, c'est une tache et pas une nappe de pétrole et c'est dans la principale voie maritime. Ça ne vient pas du "Safer"", a-t-il réagi.
Les Nations unies avaient déjà averti qu'une rupture du navire ou une explosion auraient des conséquences environnementales et humanitaires catastrophiques, mais des désaccords entre les Houthis et l'ONU empêchent jusqu'à présent l'inspection et la réparation du pétrolier.
Vieux de 45 ans et contenant 1,1 million de barils de brut, le "Safer" est au mouillage depuis 2015 au large du port de Hodeida (ouest du Yémen), à une soixantaine de kilomètres des premières zones habitées dans le pays en guerre. "Une tache de pétrole a été observée à 50 kilomètres à l'ouest du bateau", a écrit l'ambassadeur saoudien aux Nations unies, Abdallah al-Mouallimi.
"Il est évident que le pétrolier est dans un état de dégradation critique, et que la situation est une sérieuse menace pour tous les pays de la mer Rouge, en particulier le Yémen et l'Arabie saoudite." Un expert occidental s'est toutefois montré sceptique sur la possibilité que le pétrole détecté puisse provenir du pétrolier. "C'est trop loin, c'est une tache et pas une nappe de pétrole et c'est dans la principale voie maritime. Ça ne vient pas du "Safer"", a-t-il réagi.
Les Nations unies avaient déjà averti qu'une rupture du navire ou une explosion auraient des conséquences environnementales et humanitaires catastrophiques, mais des désaccords entre les Houthis et l'ONU empêchent jusqu'à présent l'inspection et la réparation du pétrolier.