Pas d’accord, disaient les représentants des industries maritime et portuaire alors que Boris Johnson cherchait, dans la journée du 28 août, à suspendre les travaux du Parlement britannique pendant un mois, du 9 septembre jusqu’au 14 octobre, ne laissant plus aux députés qu’une semaine, en septembre, et une quinzaine de jours, fin octobre, pour discuter d’un deal ou « no deal » avant le couperet du 31 octobre. Ils assistaient alors, inquiets, à ce qui s’apparentait à une tentative d’empêcher les partis de l’opposition de bloquer une éventuelle sortie « sans accord » de la Grande-Bretagne de l’UE, que le successeur de Theresa May n’a jamais exclu, conforme à sa devise « do or die » (« faire ou mourir » ). Les inquiétudes quant à un accord sans transaction ou dans le grand chaos avaient déjà été exacerbées par un rapport gouvernemental (qui n’avait pas vocation à être diffusé…
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