En matière d’automatisation des systèmes de pilotage, la navigation intérieure dispose désormais de sa propre grille d’analyse, bien distincte de celle de l’Organisation maritime internationale (OMI). La Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) a arrêté une première définition internationale spécifique au fluvial. L’organisation internationale basée à Strasbourg procédera à son actualisation d’ici à fin 2020. Elle retient six niveaux: pas d’automatisation, assistance pour la gouverne, automatisation partielle, conditionnelle, avancée ou complète. Le document explicite chacun d’eux en quelques lignes et décrit la répartition de principe des tâches entre l’homme et la machine. Pour les deux derniers niveaux d’automatisation (avancée et complète), le système, s’il était activé, réaliserait l’ensemble des tâches de conduite du bateau, de surveillance et de réaction à l’environnement, et même d’intervention…
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