Le Grand port maritime de Bordeaux est dans les starting-blocks pour devenir un hub hydrogène. Il interroge ce positionnement depuis des années, bien avant que l’énergie star de la décarbonation ne s’impose dans toutes les conversations. Une étude qu’il a mandatée envisage les usages possibles et les leviers logistiques.
Qui pourraient être les usagers? C’est cette question qui s’est imposée à Bordeaux bien avant que l’hydrogène ne s’inscrive dans les priorités étatiques. Dès 2019, le port s’est associé à deux énergéticiens, Storengy et Hensoldt (Nexeya), pour y répondre. Financé par l’Europe, le projet H2 partait de l’hypothèse de récupération des 3 000 t d’hydrogène fatal, actuellement rejetées par le producteur de chlorate de sodium Nouryon, basé à Ambès. Faute de technologies avancées, l’usage de l’hydrogène, qu’il soit gazeux ou liquide, pour des navires marchands a été écarté.…
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