Au deuxième trimestre, les transbordements illicites de pétrole en mer se sont élevés à 394 dans la zone économique exclusive de la Russie, soit plus de la moitié du nombre enregistré au niveau mondial. L'envolée a coïncidé avec l'entrée en vigueur des sanctions européennes et du G7 contre les importations maritimes de ses produits pétroliers.
Au moins 47 millions de barils de brut et de produits pétroliers russes ont été transférés par des navires ayant désactivé leur système d'identification automatique (AIS) entre avril et juin, indique S&P Global Market Intelligence et Commodity Insights. Comparé aux 15 millions de barils enregistrés au premier trimestre, l'accélération est manifeste.En nombre, les transferts « opaques » de navire à navire en mer (STS) se sont élevés à 394 dans la zone économique exclusive (ZEE) de la Russie au cours du deuxième trimestre, contre 266 en janvier-mars.
La hausse de 48 % de…
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