​Nice-Côte d'Azur : retour des long-courriers cet été

Deuxième plateforme aéroportuaire de France, Nice-Côte d'Azur a annoncé la reprise cet été des vols long-courriers vers New York et Dubaï interrompus depuis le premier confinement. Sous réserve de l'évolution des conditions sanitaires.
L'aéroport de Nice-Côte d'Azur a annoncé que "la reprise du trafic aérien s'amorcerait cet été avec un programme de vols qui s'étoffe de onze nouvelles lignes dont deux nouvelles destinations, Minorque et Southampton. Et, sous réserve des ouvertures de frontières, le retour des premiers long-courriers vers New York et vers Dubaï". L'aéroport de Nice qui desservait avant la crise sanitaire jusqu'à 120 destinations dont la Chine, va retrouver "un panel de douze destinations vers sept pays" : Alger, Tunis, Israël et la Turquie mais aussi, Dubaï avec la compagnie Emirates, New York JFK avec Delta Airlines, et l'autre aéroport new yorkais de Newark avec La Compagnie.

"Ces dernières destinations demeurent toutefois soumises à l’évolution des restrictions de circulation vers et depuis ces pays", souligne l'aéroport qui dessert un bassin touristique qui s'étend de Monaco à Saint-Tropez, en passant par Cannes où le 74e Festival international de cinéma doit se tenir en juillet.

Nouvelles lignes en France et en Europe

À Nice, le programme de vols de cet été sera moins étoffé que d'habitude (1.000 par semaine, contre 1.400 l'été 2019) mais comportera des lignes nouvelles : Brest et Nantes avec Transavia, Lille avec Volotea, La Rochelle avec EasyJet, et vers l’Europe de nouvelles lignes (Chisinau en Moldavie, Londres Heathrow, Prague) et les deux nouvelles destinations, Minorque aux Baléares et Southampton. La société des Aéroports de la Côte d'Azur (ACA), un groupe privé qui gère Nice, Cannes et Saint-Tropez, emploie près de 600 salariés directs. C'est dix fois moins que le groupe Aéroports de Paris (ADP) qui gère Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Le Bourget.

L'aéroport niçois a conclu en décembre un accord d'activité partielle longue durée (APLD) sur une durée maximum de trois ans, prévoyant que les salariés travaillent en moyenne à 60 %, avec une réduction de salaire d'environ 18 %, et la possibilité de revenir à 100 % en cas d'activité. Au plus fort de la saison niçoise, 8.000 personnes travaillaient à l'aéroport avec les sous-traitants et les extras. Mais en 2021, le terminal 1 devrait rester fermé toute l'année.

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