Les ports intérieurs belges ne tirent parfois qu’un profit très relatif de l’existence d’un réseau ferroviaire pourtant développé. Le rail y est parfois totalement absent, comme à Namur, trop peu utilisé, comme à Bruxelles, ou en attente de développements infrastructurels pour donner sa pleine mesure, comme à Liège. Mais redynamiser le fret ferroviaire figure en bonne place dans la stratégie des ports.
«Nous n’avons pas de terrains avec une liaison au rail », constate le directeur du port autonome de Namur, Dominique de Paul. Namur fait ainsi plutôt figure d’exception parmi les ports intérieurs belges, car les exemples du port autonome du centre et de l’ouest (PACO) avec le terminal trimodal de Garocentre, et de Charleroi avec Charleroi Dry Port prouvent qu’ils disposent souvent de solides atouts ferroviaires. Mais contrairement à la situation qui prévaut dans les grands ports maritimes comme Anvers, Gand ou Zeebrugge, le raccordement au réseau ferroviaire ne permet généralement pas de desservir toutes les plates-formes -souvent éclatées le long des voies navigables- dont disposent ou que développent les ports intérieurs. De plus, même là où ils…
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