Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, le Cerema, a lancé une enquête sur les installations terminales embranchées. Destinée à enrichir une base de données en ligne, elle confirme leur importance dans le fret ferroviaire et leur potentiel dans le cadre de la politique de relance actuelle du mode.
Depuis l’an passé, les gestionnaires d’installations terminales embranchées (ITE) sont éligibles à des aides financières. Sous la forme de subventions non remboursables, ce régime validé par la Commission européenne et doté d’un budget de 60 millions d’euros soutient la construction, la rénovation, l’extension ou la remise en service d’ITE privées destinées au transport de fret. Défendue par les chargeurs, sa mise en place coïncide avec le lancement par le Cerema d’une étude recensant et évaluant l’état de ces outils en France. Appelés à enrichir une base de données disponible d’ici mai prochain sur le site du Centre de recherche, ses premiers résultats ont été présentés le 28 mars lors de la SITL. Ils confirment "le rôle essentiel de ces installations dans les chaînes logistiques ferroviaires", déclare Alexis Vernier, ingénieur chargé de l’enquête.
Une activité concentrée
En ligne avec les statistiques de SNCF Réseau, "les ITE sont au départ ou à destination de 75 à 80 % du fret ferroviaire français". À la différence du gestionnaire d’infrastructures ferrées qui ne recense que 1.153 ITE en France, le Cerema en dénombre 2.800, son périmètre intégrant les sous-installations présentes, par exemple, dans les zones portuaires et industrielles.
Une activité concentrée
En ligne avec les statistiques de SNCF Réseau, "les ITE sont au départ ou à destination de 75 à 80 % du fret ferroviaire français". À la différence du gestionnaire d’infrastructures ferrées qui ne recense que 1.153 ITE en France, le Cerema en dénombre 2.800, son périmètre intégrant les sous-installations présentes, par exemple, dans les zones portuaires et industrielles.