Depuis 1993, date de l’étude du lancement du projet d’A45, les milieux économiques, créateurs de richesses, n’ont cessé de réclamer la réalisation de cette infrastructure essentielle pour assurer une bonne qualité des échanges entre Lyon et Saint-Étienne et pallier les carences de l’actuelle A47 qui n’a d’autoroute que le nom ! Le 16 juillet 2008, la déclaration d’utilité publique a été signée. Depuis… réunions, palabres et inaction complète !
Aujourd’hui, la liaison entre les deux agglomérations est constituée de l’A7 Lyon-Givors, de l’A47 Givors-Saint-Chamond et de la RN88 Saint-Chamond-Saint-Étienne, infrastructures aux capacités, caractéristiques et vitesses différentes pour chaque tronçon.
500 millions d’euros par an de pertes
La liaison actuelle enregistre en moyenne 22 accidents par mois, elle "accueille" jusqu’à 110.000 véhicules par jour pour une capacité de 55.000 et, à cette complète asphyxie, s’ajoutent parfois les débordements du Gier. La coupe est pleine ! "On attend les marteaux-piqueurs", lance, excédé, François Turcas de la CGPME, tandis qu’André Mounier, président de la CCI de Saint-Étienne, rappelle que l’État a estimé les pertes à 500 millions d’euros par an, soit une A45 tous les deux ans ! En effet, l’A45 représente un investissement de 1,2 milliard d’euros, 5 ans de travail et 1.700 emplois. Le financement de cette autoroute à péage serait assuré par l’État pour 430 millions d’euros, par le concessionnaire, à désigner, pour 400 millions d’euros et le reste serait assuré par Saint-Étienne métropole et le département de la Loire. Mais les caisses sont peu remplies. Laurent Wauquiez, élu de Haute-Loire concernée par l’A45 et président de la région Rhône-Alpes-Auvergne, a fait savoir que celle-ci pourrait participer au financement de l’autoroute à hauteur de 100 millions d’euros. Le département du Rhône a toujours été opposé au projet.
Aujourd’hui, la liaison entre les deux agglomérations est constituée de l’A7 Lyon-Givors, de l’A47 Givors-Saint-Chamond et de la RN88 Saint-Chamond-Saint-Étienne, infrastructures aux capacités, caractéristiques et vitesses différentes pour chaque tronçon.
500 millions d’euros par an de pertes
La liaison actuelle enregistre en moyenne 22 accidents par mois, elle "accueille" jusqu’à 110.000 véhicules par jour pour une capacité de 55.000 et, à cette complète asphyxie, s’ajoutent parfois les débordements du Gier. La coupe est pleine ! "On attend les marteaux-piqueurs", lance, excédé, François Turcas de la CGPME, tandis qu’André Mounier, président de la CCI de Saint-Étienne, rappelle que l’État a estimé les pertes à 500 millions d’euros par an, soit une A45 tous les deux ans ! En effet, l’A45 représente un investissement de 1,2 milliard d’euros, 5 ans de travail et 1.700 emplois. Le financement de cette autoroute à péage serait assuré par l’État pour 430 millions d’euros, par le concessionnaire, à désigner, pour 400 millions d’euros et le reste serait assuré par Saint-Étienne métropole et le département de la Loire. Mais les caisses sont peu remplies. Laurent Wauquiez, élu de Haute-Loire concernée par l’A45 et président de la région Rhône-Alpes-Auvergne, a fait savoir que celle-ci pourrait participer au financement de l’autoroute à hauteur de 100 millions d’euros. Le département du Rhône a toujours été opposé au projet.
"1,2 milliard d’euros, 5 ans de travail et 1.700 emplois"
Le trajet Lyon-Saint-Étienne représente le premier flux routier de Rhône-Alpes et, pourtant, Saint-Étienne est la seule grande ville de la région à ne pas être reliée à Lyon par une véritable autoroute moderne.
Les entreprises de la CCI métropolitaine sont 42 % à utiliser l’A47 pour des visites de clients-fournisseurs, 31 % pour le transport de marchandises et 21 % pour des déplacements domicile-travail. Les représentants des transporteurs de la Loire, Jean-Pierre Grangeon (Transports Sogranlotrans) et Pascal Perbet (Transports Perbet), en ont assez eux aussi des retards de livraison quotidiens, des milliers d’heures perdues, de la surconsommation de carburant, du stress et des litiges. Lors de l’examen d’implantations ou d’extensions de sociétés, les chefs d’entreprises hésitent, regardent ailleurs ou attendent pour prendre des décisions. "Nous appelons les acteurs politiques à engager cet investissement prioritaire et tant souhaité pour le territoire", martèle Philippe Valentin, de la CCI Lyon métropole Saint-Étienne-Roanne.