Soget, l’entreprise havraise spécialisée dans les systèmes d’information portuaire, commercialise une solution destinée à fluidifier le flux transmanche post-Brexit.
"Anticiper" : le maître-mot de Soget. Depuis novembre dernier, l’entreprise havraise teste avec la compagnie Brittany Ferries une adaptation de S)ONE, sa nouvelle génération de Port Community System (PCS). Il s’agit de permettre une anticipation dématérialisée des flux d’informations liés aux marchandises du transmanche. Objectif : la fluidité du trafic roulier transmanche de fret poids lourds et du passage logistique portuaire.
"Prêt pour le 30 mars"
"Nous serons prêts pour le 30 mars", assure Olivier Jean-Degauchy, directeur innovation de Soget qui commence à commercialiser sa solution.
La sortie sans accord des Britanniques de l'Union européenne signifie la fin de la libre circulation des marchandises entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Or, avec un trafic qui frôle actuellement les 5 millions de poids lourds sur le périmètre côtier frontalier, il a semblé évident que les infrastructures actuelles ne pourraient pas absorber le contrôle physique aux postes frontières portuaires. "L’approche est simple : les lignes de ferries et le tunnel sous la Manche sont considérés comme des ponts routiers et rouliers, explique Olivier Jean-Degauchy. Le partage anticipé dans EasyBrexit des informations liées aux marchandises permettra de franchir sans contrôle physique systématique les postes frontières portuaires".
Un groupe de travail s’est mis en place avec Soget, la douane française, les autorités portuaires, les compagnies maritimes de ferries et les transporteurs routiers. Soget souhaitait "transformer l’inquiétude des futures obligations issues du Brexit en opportunités stratégiques via notre nouvelle plateforme neutre et communautaire d’échanges sécurisés d’informations". Le principe est d’élargir aux ferries et à toutes les typologies de marchandises la numérisation des procédures déjà opérée par S)ONE, qui se met en place actuellement dans les ports de l'axe Seine.
"Prêt pour le 30 mars"
"Nous serons prêts pour le 30 mars", assure Olivier Jean-Degauchy, directeur innovation de Soget qui commence à commercialiser sa solution.
La sortie sans accord des Britanniques de l'Union européenne signifie la fin de la libre circulation des marchandises entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Or, avec un trafic qui frôle actuellement les 5 millions de poids lourds sur le périmètre côtier frontalier, il a semblé évident que les infrastructures actuelles ne pourraient pas absorber le contrôle physique aux postes frontières portuaires. "L’approche est simple : les lignes de ferries et le tunnel sous la Manche sont considérés comme des ponts routiers et rouliers, explique Olivier Jean-Degauchy. Le partage anticipé dans EasyBrexit des informations liées aux marchandises permettra de franchir sans contrôle physique systématique les postes frontières portuaires".
Un groupe de travail s’est mis en place avec Soget, la douane française, les autorités portuaires, les compagnies maritimes de ferries et les transporteurs routiers. Soget souhaitait "transformer l’inquiétude des futures obligations issues du Brexit en opportunités stratégiques via notre nouvelle plateforme neutre et communautaire d’échanges sécurisés d’informations". Le principe est d’élargir aux ferries et à toutes les typologies de marchandises la numérisation des procédures déjà opérée par S)ONE, qui se met en place actuellement dans les ports de l'axe Seine.
