Cimer 2018 : "Les contours de la stratégie portuaire nationale se précisent"

Reconfiguration du système portuaire français, conséquences du Brexit, fiscalité des ports français et EMR étaient inscrits au menu du deuxième Cimer du gouvernement qui s'est déroulé le jeudi 15 novembre à Dunkerque sous la houlette d'Édouard Philippe, le Premier ministre.
Au lendemain de la validation de l'accord de rupture avec l'Union européenne par le gouvernement de Theresa May, le Premier ministre, Édouard Philippe, a exprimé à Dunkerque lors du deuxième Comité interministériel de la mer (Cimer) ses inquiétudes sur les conséquences de la sortie des ports du Royaume-Uni de l'UE avec ou sans accord sur les flux de passagers et commerciaux entre la France et la Grande-Bretagne.
Accompagné par sept ministres et deux secrétaires d'État, il a de nouveau exposé à Dunkerque les lignes directrices de sa politique portuaire présentée un an plus tôt, lors du premier Cimer et surtout lors des Assises de l'économie de la mer qui s'étaient déroulées au Havre en novembre 2017.

"Les trois portes d'entrée de l'Hexagone"

Dans l'objectif de "rendre le système portuaire plus robuste", il a de nouveau indiqué vouloir reconfigurer le dispositif portuaire des Hauts-de-France, celui de l'axe Seine et celui de Méditerranée-Rhône-Saône pour en faire les "trois portes d'entrée" de l'Hexagone.
La stratégie nationale du gouvernement prévoit, selon Édouard Philippe, que les trois ports de Dunkerque, Calais et Boulogne seront regroupés et gérés par un "conseil de coordination interportuaire". Ceux de Méditerranée (Marseille, Toulon, Nice, Sète, Port-Vendres et Port-la-Nouvelle) feront partie d'un GIE qui inclura, dans un second temps, le port de Lyon.

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