
Clasquin est également présent à Bamako et à Dakar, actif en Mauritanie et sur les routes ferrées de la soie © AT&T
Fidèle à sa feuille de route internationale, Clasquin est entré en "négociations exclusives" en vue de l’acquisition d’une société au Canada, dont le nom n’a pas été divulgué. Cette entreprise est spécialisée dans le transport international au départ et à destination du Canada. Elle réalise une marge brute de 8 millions pour un chiffre d’affaires de 48 millions de dollars canadiens, avec 90 salariés.
À l’issue de ce rachat, Clasquin détiendra 80 % du capital de cette société, les actionnaires actuels conservant 20 %. Son dirigeant restera à son poste opérationnel. À la faveur de cette reprise, Clasquin renforcera sa présence en Amérique du Nord et ses positions au Canada. Le bouclage de cette opération est prévu dans le courant du second semestre 2020.
Un déploiement mondial
Seule multinationale de son secteur ancrée sur les cinq continents avec une soixantaine d’implantations, Clasquin continue de tisser sa toile mondiale. Ces derniers mois, le groupe lyonnais a ouvert deux bureaux aux États-Unis, à Miami et Atlanta, s’est positionné sur l’axe France-Maroc. Une filiale a été créée en Tunisie. Le Maghreb, le Moyen-Orient et l’Afrique francophone subsaharienne figurent parmi les territoires d’expansion de Clasquin. "On a monté une cellule Afrique depuis un peu plus d’un an, indique le directeur général, Hugues Morin. On veut connecter la Chine à l’Afrique".
À l’issue de ce rachat, Clasquin détiendra 80 % du capital de cette société, les actionnaires actuels conservant 20 %. Son dirigeant restera à son poste opérationnel. À la faveur de cette reprise, Clasquin renforcera sa présence en Amérique du Nord et ses positions au Canada. Le bouclage de cette opération est prévu dans le courant du second semestre 2020.
Un déploiement mondial
Seule multinationale de son secteur ancrée sur les cinq continents avec une soixantaine d’implantations, Clasquin continue de tisser sa toile mondiale. Ces derniers mois, le groupe lyonnais a ouvert deux bureaux aux États-Unis, à Miami et Atlanta, s’est positionné sur l’axe France-Maroc. Une filiale a été créée en Tunisie. Le Maghreb, le Moyen-Orient et l’Afrique francophone subsaharienne figurent parmi les territoires d’expansion de Clasquin. "On a monté une cellule Afrique depuis un peu plus d’un an, indique le directeur général, Hugues Morin. On veut connecter la Chine à l’Afrique".
"Seule multinationale de son secteur ancrée sur les cinq continents"
Déjà présente à Bamako et à Dakar, active en Mauritanie et sur les routes ferrées de la soie, la société a recruté un Nigérien à Shanghai pour assurer cette relation afro-chinoise. Parallèlement, Clasquin s’est désengagé d’Australie, en raison de "faibles performances économiques", et va ouvrir un troisième bureau en Chine du Nord, à Tianjin. Il compte aussi faire valoir son expertise douanière au Royaume-Uni. Autre atout pour mieux servir l’Asie : la société s’est installée à Rungis en partenariat avec un importateur français.
Croissance en super forme
Cette offensive internationale se traduit en chiffres. L’an dernier, le pure player du freight forwarding et de la logistique overseas a superformé le marché. Le groupe présidé par Yves Revol a connu une croissance supérieure à celle du marché, tant en volumes transportés qu’en nombre d’opérations, ainsi qu’une progression à deux chiffres de sa marge commerciale (à périmètre et changes comparables), de son excédent brut d’exploitation et de son résultat net part du groupe.