Croisière : la communauté portuaire marseillaise contre-attaque la pétition du maire

À Marseille, la pétition lancée par la mairie de Marseille a provoqué une vague de réactions. Une houle qui a été l'occasion pour des représentants de la place de venir recadrer le débat en rappelant que la décarbonation n'a jamais été oubliée pour cette filière.
Alors que la croisière traverse sa haute-saison cinq mois seulement après son véritable redémarrage, la pétition, portée par Benoît Payan, le maire de Marseille, sur la pollution provoquée par les paquebots irrite les professionnels de la place portuaire. Ils déplorent que tous les efforts menés depuis quelques années déjà par le Grand Port maritime de Marseille et par les armateurs eux-mêmes restent méconnus.

Alain Mistre, le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF), énumère les dernières échéances qui ont marqué le secteur en matière de transition énergétique. Il rappelle ainsi janvier 2020, étape au cours de laquelle les navires ont dû se conformer à un combustible contenant 0,5 % de soufre (3,5 % auparavant).

Autre échéance majeure selon lui dans la politique menée en faveur de la diminution des émissions polluantes des navires, l'approbation en juin dernier par le 78e Comité de protection du milieu marin de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) de la création d’une zone de contrôle des émissions de soufre (Seca) couvrant l’ensemble de la mer Méditerranée. Alain Mistre précise que "le passage de la Méditerranée en Seca est prévu en 2025". Il affirme que "les associations professionnelles avaient commencé à travailler durement sur le sujet dès 2017 pour qu'il soit accepté par l’OMI".

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