Au premier semestre 2016, le groupe Clasquin a enregistré 108.949 opérations, contre 98.086 au premier semestre 2015, soit 11,1 % de plus. Sa marge commerciale brute, qui était de 26,3 millions d’euros, est passée à 27,7 millions d’euros mais son résultat opérationnel courant a chuté de 21,6 %. "L’effet jumelé de la baisse de 14 % de la marge commerciale unitaire (marge brute par opération) de l’activité aérienne et de l’augmentation des charges opérationnelles de 5,2 % à périmètre et changes comparables a entraîné cette baisse", explique Philippe Lons, directeur général délégué et directeur financier.
"Nous devrions retrouver des niveaux plus satisfaisants de marge aérienne unitaire", se rassure-t-il sachant qu’il faudra tout de même "s’adapter à ces tendances". Les taux de fret maritimes sont trois fois plus bas qu’en 2008 et les problèmes de l'armateur Hanjin Shipping ne sont pas étrangers à cette situation. L’abondance de capacités de cales et le ralentissement économique chinois chahutent le marché.
"Clasquin est en train de changer de dimension"
L’augmentation des charges reflète l'ensemble des mesures mises en œuvre actuellement pour accélérer le développement et les performances de cet "architecte et maître d’œuvre de toute la chaîne du transport et de la logistique overseas", riche de 684 salariés, directement intéressés par l’évolution de leur groupe et de 55 bureaux opérationnels établis sur les cinq continents.
"Nous devrions retrouver des niveaux plus satisfaisants de marge aérienne unitaire", se rassure-t-il sachant qu’il faudra tout de même "s’adapter à ces tendances". Les taux de fret maritimes sont trois fois plus bas qu’en 2008 et les problèmes de l'armateur Hanjin Shipping ne sont pas étrangers à cette situation. L’abondance de capacités de cales et le ralentissement économique chinois chahutent le marché.
"Clasquin est en train de changer de dimension"
L’augmentation des charges reflète l'ensemble des mesures mises en œuvre actuellement pour accélérer le développement et les performances de cet "architecte et maître d’œuvre de toute la chaîne du transport et de la logistique overseas", riche de 684 salariés, directement intéressés par l’évolution de leur groupe et de 55 bureaux opérationnels établis sur les cinq continents.
"Le groupe lyonnais va accélérer son développement dans plusieurs pays asiatiques"
"Clasquin est en train de changer de dimension", lance Hugues Morin, vice-président exécutif, en énumérant à ce titre une nouvelle gouvernance avec une équipe renforcée, la sélection d’un nouveau logiciel opérationnel pour l’ensemble du groupe, le renforcement de l’architecture et de l’organisation IT, le remaniement des filiales australienne et allemande et l’impact du résultat des activités cédées (groupe Gueppe Clasquin).
Parmi les faits marquants de cette première partie de 2016, on retiendra la signature, le 28 juillet, d’un accord avec l’éditeur australien Wisetech, à Sydney, leader mondial du secteur, dont Clasquin attend beaucoup, dès le printemps 2017. "Cet accord est important, notamment pour abaisser nos coûts de traitement des opérations et pour améliorer la connectivité avec nos clients", explique Philippe Lons.
Multiplication des activités de niche
Clasquin a aussi ouvert un bureau à Bangalore en janvier, acquis une petite activité de douane, à New-York et acheté aussi en mai, Art Shipping, une société parisienne spécialisée dans l’organisation du transport d’œuvres d’art.
Cet automne, une filiale sera ouverte au Portugal. Elle contribuera, entre autres, à affirmer le savoir-faire du groupe en matière de vins et spiritueux. La Grande-Bretagne et la Suisse intéressent beaucoup le groupe lyonnais qui va accélérer aussi son développement dans plusieurs pays asiatiques comme Singapour, la Thaïlande, la Malaisie et le Vietnam, où ses performances devraient être meilleures. Clasquin regarde aussi du côté de la gestion de la logistique d’événements, les transports d’armes, les transports spéciaux. D’ici la fin de l’année sera annoncée une opération en Amérique du Sud.