Dans le cadre de son plan stratégique 2015-2020, le commissionnaire de transport international Dimotrans vise une introduction sur Alternext en 2017-2018. «Les discussions s’amorcent», lance Salvatore Alaimo. Cette initiative permettra de lever 20 à 30 millions d’euros et d’augmenter sa notoriété «surtout au niveau des grands comptes».
500 millions d’euros à l’horizon 2020
Si, en 2014, Dimotrans avait acheté Phoenix Europe Express qui renforce aujourd’hui sa position en région parisienne, nulle croissance externe n’a jalonné 2015. En revanche, la création récente des agences de Blois, Orléans et Bordeaux renforce le maillage de son réseau intérieur. Mais il n’est pas impossible de penser que, «dans les six prochains mois», Dimotrans ne procède à quelque achat de sociétés sur ses fonds propres ou par endettement. Le groupe est en train de mettre en place son nouveau bureau en Macédoine. «Il s’agit d’un pays de sous-traitance qui prend un peu le relais de pays comme la Turquie, la Chine, le Maroc ou la Tunisie, pour le secteur textile, par exemple».
En Turquie, Dimotrans est un leader français sur ce marché où il réalise 25 millions d’euros de chiffre d’affaires et fait tourner 100 camions. Il dispose d’une filiale à Bursa et d’un partenariat de longue date très actif à Istanbul avec la société VIP. En Chine, le groupe lyonnais emploie maintenant 90 personnes dans cinq bureaux placés sous la responsabilité de Julien Pace, neveu du fondateur du groupe et cousin germain de Salvatore Alaimo. La société, qui a son siège à Pusignan, tout près de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, a exposé pour la première fois sur le salon Wine & Spirits de Hong Kong début novembre.
«C’est pour développer, entre autres raisons, ce secteur des vins et spiritueux que nous avons ouvert notre bureau à Bordeaux».
500 millions d’euros à l’horizon 2020
Si, en 2014, Dimotrans avait acheté Phoenix Europe Express qui renforce aujourd’hui sa position en région parisienne, nulle croissance externe n’a jalonné 2015. En revanche, la création récente des agences de Blois, Orléans et Bordeaux renforce le maillage de son réseau intérieur. Mais il n’est pas impossible de penser que, «dans les six prochains mois», Dimotrans ne procède à quelque achat de sociétés sur ses fonds propres ou par endettement. Le groupe est en train de mettre en place son nouveau bureau en Macédoine. «Il s’agit d’un pays de sous-traitance qui prend un peu le relais de pays comme la Turquie, la Chine, le Maroc ou la Tunisie, pour le secteur textile, par exemple».
En Turquie, Dimotrans est un leader français sur ce marché où il réalise 25 millions d’euros de chiffre d’affaires et fait tourner 100 camions. Il dispose d’une filiale à Bursa et d’un partenariat de longue date très actif à Istanbul avec la société VIP. En Chine, le groupe lyonnais emploie maintenant 90 personnes dans cinq bureaux placés sous la responsabilité de Julien Pace, neveu du fondateur du groupe et cousin germain de Salvatore Alaimo. La société, qui a son siège à Pusignan, tout près de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, a exposé pour la première fois sur le salon Wine & Spirits de Hong Kong début novembre.
«C’est pour développer, entre autres raisons, ce secteur des vins et spiritueux que nous avons ouvert notre bureau à Bordeaux».
Le groupe Dimotrans, recertifié OEA début 2015, emploie 750 personnes et continue d’embaucher dans divers services des profils volontaires. La route représente 50 % de son activité, l’overseas 30 % et la logistique 20 %. Ces pourcentages évolueront pour mieux s’équilibrer. Dimotrans dispose de 190.000 m2 d’entrepôts en France.
L’entreprise a intégré en mai dernier le réseau WIN, un réseau international de commissionnaires de transports. Dimotrans est l’unique représentent de WIN en France.
Salvatore Alaimo est, avec Yves Guyon, le fondateur de la nouvelle société CityLogistics, spécialisée en distribution urbaine.
En 2016, le groupe procédera à l’achat de 70 véhicules et mènera un dossier de changement informatique de grande envergure.
Dimotrans réalise 200 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’objectif de cette ETI est de flirter avec les 500 millions d’euros en 2020.