Devant les sénateurs, Farandou défend le fret ferroviaire

Choisi par le gouvernement pour diriger la SNCF, Jean-Pierre Farandou veut concilier service public et efficacité économique. Le 2 octobre, devant les sénateurs qui doivent approuver sa nomination, il a fait état de son parcours au sein de l'entreprise qui l'a embauché en 1981.
Il a insisté sur "l'utilité sociale et environnementale" des chemins de fer. Mais "ce service public a une dimension économique", a-t-il souligné. "On doit rendre ce service au coût le plus ajusté pour la collectivité, car l'argent public est une denrée rare".
Le futur patron du train français s'est fixé comme objectif d'atteindre l'équilibre financier en 2022 : "l'État a fait un énorme effort", en reprenant 35 milliards d'euros de dette de la SNCF, "il y a bien une contrepartie, c'est qu'elle ne se reconstitue plus", a-t-il estimé.

Décisions difficiles dans le fret

Pour cela, la SNCF devra développer ses recettes, "aller chercher plus de clients et les satisfaire", mais aussi devenir plus compétitive, ce qui implique de sabrer dans les effectifs. Jean-Pierre Farandou a également évoqué longuement le sujet "important et difficile" du transport de marchandises.
"Personne ne pourrait comprendre que dans ce pays on n'ait plus de trains de fret", a-t-il déclaré, en rappelant son caractère vertueux pour l'environnement comparé au transport routier. Il a estimé qu'il y avait "des décisions pas faciles" à prendre pour réserver "des sillons de qualité au niveau européen" afin de permettre aux trains de marchandises de rouler à 100 km/h sur de longues distances pour être compétitifs face aux camions

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