«Éric Bonnac a un long itinéraire dans le monde des transports. Il connaît bien l’overseas et la route. Il est compétent et bien organisé avec maintenant son fils qui a intégré la société. Il est vice-président de TLF Rhône-Alpes-Auvergne pour la commission Route», énumère Dominique di Bello, lui-même encore pour quelques semaines secrétaire général du Cluster logistique Rhône-Alpes. Petit à petit, Dominique di Bello s’achemine vers une «vraie» retraite bien méritée.
De ses dix ans de présidence de l’organisme professionnel, Dominique di Bello évoque d’emblée la dossier du Cargo Community System AP+ «gagné» en 2011. «Pendant dix ans, je me suis battu avec nos amis du syndicat des transitaires de Marseille pour qu’ils nous ouvrent au système AP+ qui n’était accessible que pour les transitaires portuaires de Marseille. J’ai «usé» trois présidents sur ce sujet mais aujourd’hui, non seulement le port de Lyon mais d’autres ports de France bénéficient de ce dispositif».
De ses dix ans de présidence de l’organisme professionnel, Dominique di Bello évoque d’emblée la dossier du Cargo Community System AP+ «gagné» en 2011. «Pendant dix ans, je me suis battu avec nos amis du syndicat des transitaires de Marseille pour qu’ils nous ouvrent au système AP+ qui n’était accessible que pour les transitaires portuaires de Marseille. J’ai «usé» trois présidents sur ce sujet mais aujourd’hui, non seulement le port de Lyon mais d’autres ports de France bénéficient de ce dispositif».
"Le dossier Railports, un cuisant échec"
Dominique di Bello se souvient aussi du dossier Railports, un cuisant échec. Le départ de Naviland du port de Lyon pour le terminal de Vénissieux avait laissé un vide. «Nous avions mis en place un train qui a relié un certain jeudi Fos à Lyon en quelques heures, normalement, mais qui ensuite a mis sept jours pour aller de Lyon-La Guillotière au port de Lyon, soit 1,6 km», rappelle Dominique di Bello encore ulcéré par ce gâchis. Il pointe l’entreprise ferroviaire nationale et se demande «Étions-nous trop en avance ?»
«En 2007, j’ai créé la Communauté portuaire lyonnaise avec la CCI de Lyon, VNF et CNR. Je voulais un peu reproduire le schéma de l’Union maritime et fluviale de Marseille». Aujourd’hui, ce dossier rejaillit avec Eco Multimodal Rhodanien. «Attention, ce projet n’est pas concurrent de Medlink Ports qui a pour vocation un développement commercial du fluvial tandis qu’EMR vise à améliorer le quotidien des opérateurs sur le port de Lyon».
TLF a participé à la naissance de Carex, Cargo Rail Express, qui permettra un jour un report modal du fret aérien transporté par camions et avions court et moyen-courriers vers les trains à grande vitesse, avec Salvatore Alaimo, patron du groupe Dimotrans qui en fut le président pendant plusieurs années.
Dominique di Bello a aussi signé bien des chartes avec l’OPCA, l’ANPE, l’Ademe… sur l’égalité des chances, la sécurité routière, les addictions, la réduction de CO2… Il a aussi beaucoup contribué à la mise en place d’une formation «Douanes», appréciée par les professionnels, au sein de l’Istelli de Lyon. Croyant nettement plus en l’avenir du carburant gaz qu’en l’électricité, TLF s’implique aussi largement dans la mise en place de stations de gaz GNV dans la métropole de Lyon. TLF est aussi actif en matière de logistique urbaine et n’oublie pas le suivi du dossier de l’A45 Lyon-Saint-Étienne qui succéderait à une A47 archi saturée, dangereuse, non adaptée. «Même l’ancien préfet Carenco avait reconnu la situation». Que fera le préfet Delpuech ?
Avec Emmanuel de Bienassis, secrétaire général de TLF Rhône-Alpes-Auvergne (qui vient de quitter ses fonctions), Dominique di Bello a composé un tandem soudé, franc et complémentaire. Il espère qu’il en sera de même entre Jean-Christian Vialelles, qui a succédé en septembre à Emmanuel de Bienassis, et Éric Bonnac, son futur probable successeur.