
Pour le marché de la logistique, après un premier trimestre plutôt calme avec 53.000 m2 commercialisés, le deuxième trimestre a enregistré une forte accélération des transactions avec plus de 123.000 m2 de demande placée. "Le niveau de commercialisation du premier semestre 2012 est cependant inférieur de 24 % à celui enregistré un an plus tôt", constate le spécialiste de l’immobilier. Le stock d’offre immédiate qui ne cesse de se résorber depuis 2011 s’établit à 428.500 m2 à fin juin 2012.
280 millions d’euros d'investissement
Ce sont 280 millions d’euros qui ont été investis au premier semestre 2012 sur le marché lyonnais soit bien plus que les 135 millions enregistrés un an auparavant. "Le marché lyonnais enregistre donc l’une de ses meilleures performances depuis 2005", souligne DTZ, qui poursuit : "les investisseurs se sont positionnés massivement sur des immeubles de bureaux et quelques opérations de logistique. Les taux de rendement «prime» sont demeurés stables d’un trimestre à l’autre".
280 millions d’euros d'investissement
Ce sont 280 millions d’euros qui ont été investis au premier semestre 2012 sur le marché lyonnais soit bien plus que les 135 millions enregistrés un an auparavant. "Le marché lyonnais enregistre donc l’une de ses meilleures performances depuis 2005", souligne DTZ, qui poursuit : "les investisseurs se sont positionnés massivement sur des immeubles de bureaux et quelques opérations de logistique. Les taux de rendement «prime» sont demeurés stables d’un trimestre à l’autre".
"Le stock d’offre immédiate ne cesse de se résorber"
En ce qui concerne l’immobilier d’entreprise lyonnais, après une année 2011 qui a permis de commercialiser 258.800 m2, la demande placée de bureaux marque le pas au premier semestre 2012 avec 89.900 m2 commercialisés soit un recul de 22 %. Le recul est surtout sensible sur les ventes à utilisateur et sur le créneau des surfaces de taille moyenne, entre 500 et 2.000 m2. L’offre de bureaux disponibles à six mois a crû de 10 % en un an avec 347.600 m2 disponibles à fin juin. À La Part-Dieu par exemple, deuxième centre d’affaires de France, seuls 26.300 m2 de bureaux sont disponibles immédiatement ou à six mois dont seulement 3.000 m2 de bureaux neufs. Cette année, seulement 95.700 m2 de bureaux seront livrables.
La demande placée en locaux d’activité s’élève à 140.700 m2 soit 12 % de moins qu’au premier semestre 2011.
"Le premier semestre 2012 et ses nombreuses incertitudes aura été marqué par un recul du marché des utilisateurs alors que l’investissement se porte plutôt mieux", observe Magali Marton, directrice des études de DTZ, qui conclut : "Lyon réagit d’une façon relativement similaire au marché francilien. Nous espérons un second semestre mieux orienté en termes de consommation d’espaces, sous réserve d’une nouvelle dégradation des perspectives économiques".