"Le 17 novembre 2020, les statuts de France cyber maritime, association de préfiguration du centre national de coordination de la cybersécurité pour le monde maritime, ont été déposés", ont annoncé conjointement le cabinet du Premier ministre, le secrétariat général de la mer et le Comité France Maritime. Ceux-ci précisent que cette création intervient dans un contexte de numérisation accrue des navires et des ports, ainsi que de développement des drones et navires autonomes.
Une équipe opérationnelle d'urgence
L'association "a l'ambition d'apporter au monde maritime et portuaire des réponses concrètes et adaptées en matière de cybersécurité, afin de renforcer la résilience du secteur et de promouvoir l'excellence française en cybersécurité maritime en Europe et à l'international", note Frédéric Moncany de Saint-Aignan, coprésident de l'association avec le secrétaire général de la mer.
Une équipe opérationnelle d'urgence
L'association "a l'ambition d'apporter au monde maritime et portuaire des réponses concrètes et adaptées en matière de cybersécurité, afin de renforcer la résilience du secteur et de promouvoir l'excellence française en cybersécurité maritime en Europe et à l'international", note Frédéric Moncany de Saint-Aignan, coprésident de l'association avec le secrétaire général de la mer.
"Apporter au monde maritime et portuaire des réponses concrètes et adaptées"
Également président du Cluster maritime français, Frédéric Moncany de Saint-Aignan invite les acteurs du monde maritime et de la cybersécurité, ainsi que les acteurs territoriaux des façades maritimes nationales à rejoindre l'association "afin de se donner ensemble les moyens de cette forte ambition au service de secteurs stratégiques pour la souveraineté et l'économie françaises".
C'est lors d'un comité interministériel de la mer (Cimer), en 2018, qu'avait été validée l'idée de la création d'une commission cybersécurité et la préfiguration d'un centre national de coordination de la cybersécurité pour le maritime. Ce centre devrait voir le jour à l'horizon 2022, indique le secrétariat général de la mer.
L'association, dont l'émergence avait été soutenue dès le départ par la métropole brestoise, dispose dès à présent d'une quinzaine de soutiens parmi les industriels du secteur maritime civil et de défense, les entreprises de cybersécurité, les établissements d'enseignement supérieur et de recherche et les associations professionnelles.
Sa première mission sera de mettre sur pied dans les prochains mois une équipe opérationnelle appelée Maritime Computer Emergency Response Team (M-Cert) qui aura pour mission de "centraliser et coordonner les incidents de cybersécurité du secteur, mais aussi et surtout de favoriser le partage de l’information".
Brest, comme une évidence
Pour le président de Brest métropole François Cuillandre, "la France prend toute la mesure des enjeux liés à la cybersécurité dans le domaine maritime, à la fois en termes de protection des systèmes d’information et en termes de développement économique d’un secteur".
La collectivité bretonne était légitimement candidate pour accueillir le siège de l'association, Brest étant le siège de la préfecture maritime de l’Atlantique, du Cross Corsen, du Mica Center (centre français d'analyse et d'évaluation de la situation sécuritaire maritime), du remorqueur "Abeille Bourbon", du Cedre (Centre de recherche sur la pollution de l'eau) et de CLS (observations satellites).
Une "évidence confortée par la présence d’un pôle d’excellence de la cybersécurité maritime incarné par de nombreux acteurs scientifiques et industriels : chaire de cyberdéfense des systèmes navals (constituée de Naval Group, Thales, École Navale, IMT Atlantique et ENSTA Bretagne), mastère spécialisé cybersécurité des systèmes maritimes et portuaires ou encore l’entreprise Diateam", ajoute la métropole.