
Luc Nadal, président du directoire de Gefco, lors de la présentation de ses nouvelles solutions numériques le 23 octobre à Paris © Érick Demangeon
Sans être encore à maturité, plusieurs technologies démontrent déjà leur capacité à optimiser les réseaux logistiques en place et les services délivrés à leurs clients. Autour d’algorithmes traitant des données en grande quantité, d’intelligence artificielle, de machine learning ainsi que de plateformes web d’intermédiation, elles sont au cœur des innovations présentées par Gefco le 23 octobre à Paris. Avec l’appui de la société Chronotruck acquise en juillet dernier, la première consiste à automatiser ses fonctions de commission de transport routier general cargo en lots et complets. Déployée sur ses 32 agences nationales, la plateforme d’intermédiation entre l’offre et la demande traite déjà 2 % de ses 4.000 ordres de transport journaliers avec un objectif de 10 % sous 18 mois.
Extension géographique et nouveaux services
Autour de Rodolphe Allard, son cofondateur et directeur général, le commissionnaire numérique Chronotruck accélère son développement en parallèle. Gérée indépendamment de Gefco, la plateforme s’enrichira de nouvelles langues d’application et sera déployée dans plusieurs pays européens en 2020 (Pologne, Belgique…). Déclarant 7.000 transporteurs inscrits, 9.000 clients et un taux d’appairage de 95 %, elle proposera l’année prochaine une API pour TMS et une application pour les flux traités en pooling. Dès 2021, des déploiements en Russie, Afrique du Nord et Amérique latine sont annoncés.
Extension géographique et nouveaux services
Autour de Rodolphe Allard, son cofondateur et directeur général, le commissionnaire numérique Chronotruck accélère son développement en parallèle. Gérée indépendamment de Gefco, la plateforme s’enrichira de nouvelles langues d’application et sera déployée dans plusieurs pays européens en 2020 (Pologne, Belgique…). Déclarant 7.000 transporteurs inscrits, 9.000 clients et un taux d’appairage de 95 %, elle proposera l’année prochaine une API pour TMS et une application pour les flux traités en pooling. Dès 2021, des déploiements en Russie, Afrique du Nord et Amérique latine sont annoncés.
"Optimisation de la fonction de commissionnaire de transport routier general cargo"
En plus de proposer à ses clients dont PSA-Peugeot-Citroën l’accès à une offre de transport routier dense, l’emploi de Chronotruck par Gefco lui permettra de diminuer ses kilomètres à vide, de l’ordre de 13 % aujourd’hui, et de croiser son objectif de réduction de ses émissions de CO2 de 2 % par an.
Marché de l’occasion
Incubée par Gefco, la seconde innovation est portée par la start-up Moveecar. Elle vise à anticiper l’évolution du marché automobile vers une mobilité à l’usage de plus en plus préférée à l’acquisition de véhicule. Via Moveecar, le prestataire met ainsi à disposition son expertise et ses offres logistiques destinées aux véhicules finis aux besoins du marché de la voiture d’occasion. À l’attention des constructeurs automobiles, loueurs, concessionnaires et acteurs de la mobilité, notamment sur internet, la plateforme permet d’accéder aux services et au réseau de Gefco dans le domaine du stockage, transport, réparation… Capables de traiter un ou des lots de véhicules d’occasion, ces prestations seront proposées sur toute l’Europe courant 2020 et s’appuieront sur des collaborations nouées avec des réseaux de partenaires de proximité dans chaque pays en plus des installations de Gefco.
Projet boursier en stand-by
Annoncée fin 2018 par ses actionnaires, les chemins de fer russes RZD et PSA-Peugeot-Citroën, l’introduction en bourse de Gefco est reportée à une date ultérieure. De l’aveu de Luc Nadal, cette décision est prise dans l’attente d’une fenêtre de tir plus favorable. Après la forte activité de ces deux dernières années, le président du directoire anticipe un retournement du marché automobile mondial en 2020 qui pèsera sur le groupe engagé d’ores et déjà dans l’ajustement de son offre. Dans le cadre d’une introduction boursière, RZD qui détient 75 % de Gefco était prêt à réduire sa participation sous les 50 % tandis que PSA, actionnaire à hauteur de 25 %, souhaitait ramener la sienne à moins de 10 % avec une sortie définitive possible sous deux ans.
Annoncée fin 2018 par ses actionnaires, les chemins de fer russes RZD et PSA-Peugeot-Citroën, l’introduction en bourse de Gefco est reportée à une date ultérieure. De l’aveu de Luc Nadal, cette décision est prise dans l’attente d’une fenêtre de tir plus favorable. Après la forte activité de ces deux dernières années, le président du directoire anticipe un retournement du marché automobile mondial en 2020 qui pèsera sur le groupe engagé d’ores et déjà dans l’ajustement de son offre. Dans le cadre d’une introduction boursière, RZD qui détient 75 % de Gefco était prêt à réduire sa participation sous les 50 % tandis que PSA, actionnaire à hauteur de 25 %, souhaitait ramener la sienne à moins de 10 % avec une sortie définitive possible sous deux ans.