Pour le Grand Port maritime, le retour à la croissance en 2021 est-t-il dû pour l’essentiel au rebond des vracs solides ? À quel secteur de l’économie le GPM doit cette forte hausse ? À la reprise du BTP ?
Tous les types de fret ont augmenté en 2021 : les vracs liquides, les vracs solides et les diverses. Les liquides connaissent une évolution positive aussi bien à l’import qu’à l’export (notamment vers la Guyane et pour les produits de soutage utilisés par le navire avitailleur présent en Guadeloupe depuis décembre 2020). Pour ce qui est des vracs solides, la croissance sur les agrégats est notable : les niveaux de trafics sont les plus élevés depuis les vingt dernières années.
De plus, le trafic de clinker connaît une progression forte. Ces deux trafics sont des indicateurs de dynamisme du secteur des travaux publics, porté par les grands chantiers dans l’archipel. Le trafic de pellets de bois, démarré en novembre 2020, s’installe de façon régulière et remplace le charbon dans la production électrique. Enfin, les exports de sucre en vrac sont supérieurs à ceux de l’année précédente.
Dans le conteneur, le GPM a connu lui aussi une forte augmentation. Est-ce que ce secteur doit davantage cette hausse au transbordement qu’aux flux domestiques ?
Il est vrai que le transbordement a connu une évolution forte en 2021 (+ 30 %), mais le domestique n’est pas en reste avec une hausse de 3 %. Le transbordement de fruits frais en provenance du Brésil à destination de l’Europe a repris au dernier trimestre 2021 (comme en 2020). Car les navires en service étaient de plus grande capacité et donc les volumes transportés plus importants.
Existe-t-il encore des gisements de croissance dans le conteneur ? Avec le Brésil ou d’autres zones ?
Le trafic conteneur reste sur une bonne dynamique depuis le deuxième semestre de l’année 2020. Avec la mise en place du service Fortaleza Express, puis du Brazex 2, les relations avec le Brésil se sont effectivement intensifiées avec de plus un changement des flottes avec des capacités plus grandes. La situation géographique de la Guadeloupe, au croisement de grandes routes océaniques autorise des perspectives de développements futurs, au gré des stratégies des armateurs, ainsi que des services que peut proposer la place portuaire (nouveau parc reefer, nouvelle zone de stockage, soutage des navires, manutention fiable...)
Tous les types de fret ont augmenté en 2021 : les vracs liquides, les vracs solides et les diverses. Les liquides connaissent une évolution positive aussi bien à l’import qu’à l’export (notamment vers la Guyane et pour les produits de soutage utilisés par le navire avitailleur présent en Guadeloupe depuis décembre 2020). Pour ce qui est des vracs solides, la croissance sur les agrégats est notable : les niveaux de trafics sont les plus élevés depuis les vingt dernières années.
De plus, le trafic de clinker connaît une progression forte. Ces deux trafics sont des indicateurs de dynamisme du secteur des travaux publics, porté par les grands chantiers dans l’archipel. Le trafic de pellets de bois, démarré en novembre 2020, s’installe de façon régulière et remplace le charbon dans la production électrique. Enfin, les exports de sucre en vrac sont supérieurs à ceux de l’année précédente.
Dans le conteneur, le GPM a connu lui aussi une forte augmentation. Est-ce que ce secteur doit davantage cette hausse au transbordement qu’aux flux domestiques ?
Il est vrai que le transbordement a connu une évolution forte en 2021 (+ 30 %), mais le domestique n’est pas en reste avec une hausse de 3 %. Le transbordement de fruits frais en provenance du Brésil à destination de l’Europe a repris au dernier trimestre 2021 (comme en 2020). Car les navires en service étaient de plus grande capacité et donc les volumes transportés plus importants.
Existe-t-il encore des gisements de croissance dans le conteneur ? Avec le Brésil ou d’autres zones ?
Le trafic conteneur reste sur une bonne dynamique depuis le deuxième semestre de l’année 2020. Avec la mise en place du service Fortaleza Express, puis du Brazex 2, les relations avec le Brésil se sont effectivement intensifiées avec de plus un changement des flottes avec des capacités plus grandes. La situation géographique de la Guadeloupe, au croisement de grandes routes océaniques autorise des perspectives de développements futurs, au gré des stratégies des armateurs, ainsi que des services que peut proposer la place portuaire (nouveau parc reefer, nouvelle zone de stockage, soutage des navires, manutention fiable...)
"Le maintien des services de transbordement avec l'Amérique du Sud va soutenir la croissance du conteneur"
En marge des résultats, quels ont été les grands événements de l’année 2021 en termes d’investissements ou de décisions stratégiques ?
Parmi les opérations lancées dans le cadre du plan de relance, nous avons procédé à l’extension du parc reefer (300 prises supplémentaires) et à une valorisation environnementale de Basse-Terre. Nous avons créé un bassin de rétention des eaux d’incendie et renforcé la performance des portiques.
En matière de perspectives, dans ce contexte de sortie de crise, qu’attendez-vous de 2022 ?
Le trafic devrait de nouveau avoisiner, comme en 2021, les 4 millions de tonnes. Le trafic de pellets de bois, notamment nécessaires à l’alimentation de la centrale électrique Albioma du Moule, sera poursuivi en remplacement du charbon. Les importations d'agrégats, utilisés dans le secteur du BTP (routes, aéroport, notamment), même si elles diminuent avec la fin de grands chantiers, devraient se poursuivre. Le trafic de conteneurs devrait également être bien orienté, avec le maintien des services de transbordement avec l'Amérique du Sud (banane et fruit).
Redoutez-vous que la guerre en Ukraine pénalise les filières du vrac ?
À ce stade, les impacts sur le trafic de vrac ne se font pas ressentir. Certes la Guadeloupe n’est pas desservie en direct par ces marchés, mais elle n’est pas à l’abri de conséquence indirectes sur certaines marchandises, comme les céréales ou les hydrocarbures.
Quand prévoyez-vous le retour de la croisière ?
Le GPMG se tient prêt pour la saison croisière dont la première escale est programmée le 3 novembre prochain. Au total et à ce jour, ce sont 129 escales qui sont prévues pour la saison 2022-2023 et une fin au 3 mai 2023. Le GPMG a fait partie de la délégation des îles de Guadeloupe qui s’est rendue au tout récent Cruise Shipping Miami afin de rencontrer les acteurs de la croisière et préparer cette saison devant marquer le retour après deux saisons blanches.
Les faits saillants de la saison seront le retour des compagnies historiques (Costa et MSC), un record de capacité avec le "MSC Seaside" (5.300 passagers), le renforcement du positionnement de la compagnie Aida avec quatre navires et de nouvelles escales de paquebots de luxe (Ritz Carlton et Virgin voyages).
Quels sont les investissements prévus pour 2022 ?
Fin 2022-début 2023, nous prévoyons les travaux d’extension du quai 12 (120 mètres de long sur 45 mètres de large). Par ailleurs, des réflexions d’aménagement concerté sont lancés pour ouvrir le port sur la ville et valoriser un cheminement piétonnier le long du littoral (darse) pour une reconquête du front de mer par et pour la population et les touristes.
En outre, on prévoit l’implantation du futur siège du GPM à proximité des Q1 et 2, des éco-mouillages et la couverture photovoltaïque de la gare maritime de Bergevin, pour une production de 170.000 KWh par an.