Gestion moderne des ports, logistique portuaire, sûreté et sécurité… Les thématiques de formation sont variées pour les portuaires africains francophones avec lesquels l'Institut, l'organisme de formation du Grand Port maritime, est en rapport.
Il a organisé en juin un séminaire s'inscrivant dans le cadre du programme "TrainforTrade" de la Cnuced. Une trentaine de cadres portuaires africains francophones ont participé à une session portant sur "la gestion moderne des ports".
Rappelant que ce séminaire se déroule tous les deux ans, Élodie Bardin, chef du département formation et développement RH du Grand Port maritime de Marseille, indique qu'une autre formation identique se déroulera dans la cité phocéenne en 2019, avec pour objectif de "former des cadres supérieurs africains".
Il a organisé en juin un séminaire s'inscrivant dans le cadre du programme "TrainforTrade" de la Cnuced. Une trentaine de cadres portuaires africains francophones ont participé à une session portant sur "la gestion moderne des ports".
Rappelant que ce séminaire se déroule tous les deux ans, Élodie Bardin, chef du département formation et développement RH du Grand Port maritime de Marseille, indique qu'une autre formation identique se déroulera dans la cité phocéenne en 2019, avec pour objectif de "former des cadres supérieurs africains".
"Les pays de la COA veulent relancer leurs propres centres de formation"
Autour des mêmes thèmes
L'Institut du GPMM a également organisé cette année des sessions portant sur la sûreté et la sécurité portuaire ainsi que sur la logistique avec le port de Lomé. Il a accompagné en outre Abidjan et Maurice dans leurs projets de lancement de centres de formation.
L'accord conclu début 2017 avec le Port autonome de Conakry ("L'Antenne" du 19 janvier) vient compléter les relations constantes que l'Institut entretient avec d'autres ports tels que Dakar, Douala, Lomé, etc.
En 2017, la responsable de l'Institut a comptabilisé cette année 73 stagiaires issus des ports africains.
Un programme sur Neptune Port et Ci5
Élodie Bardin explique que des formations sont prodiguées en partenariat avec les professionnels de la place portuaire marseillaise. Elle indique à cet égard que l'entreprise marseillaise MGI sera partenaire de celle portant sur les systèmes d'information Neptune Port et Ci5.
En cette fin d'année, elle constate : "On sent que les pays de la côte occidentale d'Afrique veulent relancer leurs propres centres de formation". Évoquant une session organisée avec le port de Djibouti et une formation avec l'île Maurice, elle indique : "On se développe aujourd'hui sur les pays africains anglophones".
Élodie Bardin et son équipe accueilleront en 2018 des cadres portuaires venant de Dakar, Douala, Abidjan mais aussi de l'océan Indien.