L’UE soutient la création d’une filière hydrogène portuaire à Bordeaux

Le projet H2Bordeaux visant à développer une filière hydrogène sur le port de Bordeaux a été retenu par l’Union européenne. Porté par Storengy, le grand port maritime girondin, Nexeya et Nouryon, il bénéficiera d’un co-financement européen à hauteur de 375.000 euros.
En janvier dernier, Storengy filiale d’Engie, Nexeya filiale du groupe industriel Hensoldt et le Grand Port maritime de Bordeaux signaient un accord pour développer une filière hydrogène en milieu portuaire. Baptisé H2Bordeaux, ce projet vient d’être sélectionné par l’Union européenne dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). À ce titre, ses études évaluées à 750.000 euros seront cofinancées par l’Europe à hauteur de 50 %.
L’un des volets du projet H2Bordeaux bénéficie du concours de l’industriel bordelais Nouryon. Ce dernier produit du chlorate de sodium par électrolyse de saumure fabriquée à partir de sel importé via le port de Bordeaux. Cette production génère 3.000 tonnes d’hydrogène par an que le projet H2Bordeaux entend valoriser.
D'autre part, les études menées dans le cadre de H2Bordeaux visent à identifier le potentiel de consommation d’hydrogène sur le port girondin. Elles ont également pour objectif de stimuler la conversion et la fabrication d’engins et de véhicules à hydrogène.
Le cofinancement européen pour soutenir cette initiative s’ajoute à celui de la Banque des territoires. Le 23 septembre, cet établissement financier a renouvelé son partenariat avec le GPMB jusqu’en 2023 dans le but de soutenir des projets de décarbonation sur le port de Bordeaux.

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