L’Association française du gaz naturel pour véhicule promeut le biogaz pour décarboner le transport routier de fret. Elle demande à l’État de mettre en œuvre des mesures pour stabiliser le modèle économique et la compétitivité de ce carburant.
Les cours mondiaux du gaz naturel ont connu une très forte augmentation en 2022. Cette hausse s’est répercutée sur les prix du gaz naturel pour véhicules, le GNV, et de sa version renouvelable, le bioGNV. "Ces carburants nous ont coûté 35 % plus cher que le diesel, en moyenne, l’an passé", a confirmé Vincent Lesage, lors d’une conférence de l’Association française du gaz naturel pour véhicule (AFGNV), le 9 février à Paris. Pour le PDG des Transports Breger, coprésident de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) des Pays de la Loire, la volatilité des prix du gaz carburant, et du biogaz en particulier, est un obstacle à son développement. "Le bioGNV réduit de 80 % les émissions de CO2 par rapport au diesel. Il est la seule solution, disponible aujourd’hui, pour décarboner la mobilité lourde de façon rapide", d'après l’AFGNV. Quatre propositions L’Association a formulé plusieurs propositions pour stabiliser le modèle économique…
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