
"Le port est un formidable terrain d’expérimentation dans les domaines industriel, portuaire et logistique" © Éric Houri
Le Havre se veut "smart" : le projet d’Haropa fait partie des onze candidatures retenues par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L’appel à projets lancé par le gouvernement et l’Arcep visait à créer des plateformes d’expérimentation avec la prochaine génération de réseau mobile 5G dans la bande de fréquences très élevées 26 GHz, jusqu’à présent réservée aux liaisons satellitaires ou à l'armée. "Ces nouvelles bandes de fréquences permettront notamment d’atteindre de très hauts débits pour répondre à des besoins localisés de réseaux mobiles en zones très denses, et de développer de nouveaux services 5G dédiés à l'industrie", a expliqué l’Arcep.
Dans le cadre du programme Smart Port City, le Havre avait candidaté avec le projet de la plateforme 5G Lab, porté par Siemens, Nokia et EDF, en partenariat avec Le Havre Seine Métropole et Haropa-Port du Havre. "Le port est un formidable terrain d’expérimentation dans les domaines industriel, portuaire et logistique", a commenté Baptiste Maurand, directeur général du port normand. "Nokia fournit le réseau 5G, Haropa le terrain d’expérimentation et Siemens France apporte les applicatifs", selon les partenaires. Pour améliorer la compétitivité de la place industrialo-portuaire, le but est de profiter des atouts de la 5G : "Une faible latence, un temps de réaction très court et la capacité d’agréger un grand nombre d’informations".
Dans le cadre du programme Smart Port City, le Havre avait candidaté avec le projet de la plateforme 5G Lab, porté par Siemens, Nokia et EDF, en partenariat avec Le Havre Seine Métropole et Haropa-Port du Havre. "Le port est un formidable terrain d’expérimentation dans les domaines industriel, portuaire et logistique", a commenté Baptiste Maurand, directeur général du port normand. "Nokia fournit le réseau 5G, Haropa le terrain d’expérimentation et Siemens France apporte les applicatifs", selon les partenaires. Pour améliorer la compétitivité de la place industrialo-portuaire, le but est de profiter des atouts de la 5G : "Une faible latence, un temps de réaction très court et la capacité d’agréger un grand nombre d’informations".
"Désormais, les ports ambitionnent tous de devenir smarts"
Cela permettrait, par exemple, d’optimiser le processus de chargement et déchargement des conteneurs ; ou encore de renforcer l’efficacité des opérations de dédouanement. L’objectif est de déployer l’expérimentation sur l’ensemble de l’axe Seine à partir de janvier 2021. Des tests relevant du domaine de l’énergie devraient également être menés autour de la mise en place de "smart grids", un réseau intelligent favorisant la circulation d’informations pour la recharge de véhicules électriques. Autre application envisagée, le développement de la maintenance prédictive des outillages et ouvrages mobiles portuaires. Désormais, les ports ambitionnent tous de devenir "smarts" et se dotent de plus en plus d’outils et de services intelligents.
Connectivité des remorqueurs
Rotterdam et Anvers avec Orange Belgium testent aussi la 5G. À Zeebrugge avec l'opérateur Citymesh, le réseau servirait notamment à la connectivité des remorqueurs, des caméras et des capteurs de quai. Hambourg avec Nokia, en partenariat avec Deutsche Telekom, l’expérimente pour les opérations de construction et de maintenance, la gestion de la signalisation et le contrôle des 100.000 capteurs installés sur le port.