Le contournement de Strasbourg chahuté mais confirmé

La contestation du projet d'autoroute de Vinci et l'avis négatif sur son volet environnemental faisaient peser une menace sur sa réalisation. L'État le confirme, mais demande l'amélioration des mesures compensatoires.
Suspendu, mais sauvé : c'est la situation seulement paradoxale en apparence que rencontre le projet de contournement autoroutier de Strasbourg (COS), après (provisoire ?) les rebondissements des dernières semaines. Le projet de 550 millions d'euros pour 24 km d'autoroute dont 22 km payants attendait une prise de position du nouveau gouvernement. Dans un contexte d'occupation grandissante du terrain par les opposants, au sens propre et figuré, elle est venue début octobre, par la voix des ministres de la Transition écologique et des Transports.
Nicolas Hulot et Élisabeth Borne ont annoncé de concert  que "l'État respectera les termes du contrat" de concession conclu début 2016 avec le groupe Vinci, plus précisément avec sa filiale locale dédiée Arcos. Mais "le dossier du concessionnaire doit être sérieusement retravaillé" dans sa composante environnementale, ce qui entraîne la suspension des travaux préparatoires, mais "ne remet nullement en cause la réalisation", ont dit les ministres.

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