Les ports maritimes français fragilisés par la baisse des vracs énérgétiques

Des acquis, des pistes d'amélioration et des sujets à suivre avec vigilance. Sans représentants syndicaux, le colloque organisé par TDIE le 12 décembre à Paris sur les ports maritimes plébiscite les bénéfices de la réforme de 2008 et les approches par façade. Peu d'avancées sont en revanche constatées sur le front des dessertes terrestres. La baisse des vracs énergétiques, mal anticipée, fragilise les capacités d'investissement.
Au cours des années antérieures, les colloques consacrés aux ports maritimes français se résumaient souvent par une succession de dysfonctionnements sources de rupture et de manque de compétitivité pour les chaînes logistiques nationales. Si le nouveau paysage issu de la réforme de 2008 n'est pas encore parfait, il est toutefois porteur d'espoirs. Cette conclusion est partagée par les compagnies maritimes, chargeurs, transitaires et autorités portuaires appelés à témoigner à l'invitation de TDIE en partenariat avec la DGITM et l'Union des ports de France. Trois ans après l'entrée en vigueur de la réforme, les constats sont plutôt positifs et font consensus autour d'un "climat social apaisé, l'amélioration de la productivité sur les terminaux, et de la coopération entre acteurs portuaires". Pour achever cette évolution, "quelques pas restent à franchir en matière de maintenance des outillages", selon Jean-Claude Terrier, président de l'UPF, chargé de réaliser la synthèse des débats. Quant à Maurice Desderedjian d'EDF et Georges Strullu du port de Bayonne, ils ont également soulevé deux difficultés : "Le faible impact de la réforme dans le domaine des vracs, et ses conséquences financières pour les ports décentralisés qui l'applique sans en tirer d'avantages".

Appel vers les collectivités territoriales

Si les conclusions et orientations de la commission Mobilité 21 sur les infrastructures de transport en faveur des ports sont saluées, le talon d'Achille de ces derniers demeure les dessertes terrestres. La lente avancée des projets d'accès fluviaux directs à Port 2000 et à Fos 2XL, au cœur des négociations des prochains CPER 2014-2020, en témoigne. De nature à accélérer ces dossiers et d'autres, les logiques d'axe à l'image d'Haropa sont encouragées et à étendre. Le directeur général de MSC France, Stéphane Snijders, invite ainsi à la création de "Haropaca" avec l'intégration dans le GIE de l'axe Seine du port de Caen.

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