L’Union patronale des transporteurs des Alpes-Maritimes a organisé une réunion exceptionnelle après le congrès national. La situation des transporteurs dans ce département entre Italie et Monaco devient chaque jour plus difficile. Il reste 400 transporteurs dans le département et 11 d’entre eux auraient cessé leur activité au cours du dernier trimestre. Selon Patrick Mortiglinego, président de l’UPT AM, à ce rythme (40 disparitions par an) le potentiel des transporteurs locaux se réduit comme peau de chagrin. Dans le collimateur des transporteurs azuréens le voisin monégasque. Les entreprises de transport immatriculées dans la principauté géreraient une flotte de 450 poids lourds. Impossible à caser dans la petite principauté et de fait ces camions travaillent essentiellement en France sans être soumis aux règles françaises. Une concurrence de plus de proximité qui s’ajoute aux contraintes dues aux «contrôles renforcés» et «nouvelles taxes» comme l’éco-fiscalisation au kilomètre parcouru sur le réseau secondaire national. Selon le président azuréen, les transporteurs paient 20 % de taxes en plus par rapport aux autres secteurs d’activités. Le transport est la clé de voûte du commerce. Il rappelle que le transport représente 100 milliards de chiffre d’affaires soit 6 % du PIB annuel. Un secteur en grand danger face à la concurrence des transporteurs européens notamment des pays de l’Est sans les mêmes obligations de travail et de fiscalité.
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