Mis en place il y a un an, le projet du pôle d'intelligence logistique a organisé une première rencontre avec 70 structures et entreprises, fin octobre. Il cherche à rassembler pour développer le transport massifié sur l’axe Saône-Rhône-Méditerranée.
150 membres, dont près de 80 entreprises : le Pôle d’intelligence logistique (Pil’es) a fait comptes ses troupes, fin octobre, lors d'une première journée de rencontres sur le projet de "ligne verte".
Cette démarche lancée fin 2020 par l'association vise à réduire l'impact du pré et post-acheminement des conteneurs entre le port maritime de Marseille-Fos et le terminal fluvial de Lyon.
Depuis un an, la structure cherche à rassembler le plus d’acteurs possibles pour accentuer le report modal. Un objectif : développer le transport de marchandises massifié sur l’axe Rhône-Saône-Méditerranée.
Pour cela, il a été question de planification et de logistique du dernier kilomètre, au port Édouard-Herriot à Lyon, avec notamment le témoignage du groupement Les Mousquetaires, utilisateur du port. Une certitude de flux tendus, pas de rupture de charge ou d’attente pour les opérateurs tractionnaires… L’entreprise a mis en avant l’intérêt compétitif de disposer de stocks "déportés" sur le port.
Grâce à la noria mise en place, la société peut recevoir en fonction de ses capacités via le fleuve, ou le rail. Pour développer ce système, le groupe a souligné la nécessité de définir les besoins de ses clients, sélectionner les prestataires et de bien coordonner tous les intervenants.
Lisser son activité grâce au stockage au port
"La noria permet aux camions d’avoir plus de souplesse, commente Cécile Michaux, déléguée générale du Pil’es. Ces derniers peuvent décharger les conteneurs et revenir les chercher 24 heures plus tard".
Pour les chargeurs, cela présente l'avantage pour lisser l’activité. Autre point fort, le coût du stockage portuaire est faible. De plus, en cas de problème, la route reste une solution de repli pour le transport de marchandises. Certaines contraintes persistent cependant. Les risques météorologiques ou les contre-temps liés au chômage sur le Rhône sont toujours des entraves pour les entreprises.
Au cours du débat, l’accent a été mis sur le besoin de fluidifier la communication entre compagnies maritimes et opérateurs afin de faciliter le travail des chargeurs. Pour cela, rassembler les différents acteurs est déjà un début.
Cette démarche lancée fin 2020 par l'association vise à réduire l'impact du pré et post-acheminement des conteneurs entre le port maritime de Marseille-Fos et le terminal fluvial de Lyon.
Depuis un an, la structure cherche à rassembler le plus d’acteurs possibles pour accentuer le report modal. Un objectif : développer le transport de marchandises massifié sur l’axe Rhône-Saône-Méditerranée.
Pour cela, il a été question de planification et de logistique du dernier kilomètre, au port Édouard-Herriot à Lyon, avec notamment le témoignage du groupement Les Mousquetaires, utilisateur du port. Une certitude de flux tendus, pas de rupture de charge ou d’attente pour les opérateurs tractionnaires… L’entreprise a mis en avant l’intérêt compétitif de disposer de stocks "déportés" sur le port.
Grâce à la noria mise en place, la société peut recevoir en fonction de ses capacités via le fleuve, ou le rail. Pour développer ce système, le groupe a souligné la nécessité de définir les besoins de ses clients, sélectionner les prestataires et de bien coordonner tous les intervenants.
Lisser son activité grâce au stockage au port
"La noria permet aux camions d’avoir plus de souplesse, commente Cécile Michaux, déléguée générale du Pil’es. Ces derniers peuvent décharger les conteneurs et revenir les chercher 24 heures plus tard".
Pour les chargeurs, cela présente l'avantage pour lisser l’activité. Autre point fort, le coût du stockage portuaire est faible. De plus, en cas de problème, la route reste une solution de repli pour le transport de marchandises. Certaines contraintes persistent cependant. Les risques météorologiques ou les contre-temps liés au chômage sur le Rhône sont toujours des entraves pour les entreprises.
Au cours du débat, l’accent a été mis sur le besoin de fluidifier la communication entre compagnies maritimes et opérateurs afin de faciliter le travail des chargeurs. Pour cela, rassembler les différents acteurs est déjà un début.
