L’opérateur Naviland Cargo a intensifié ses flux par rail comme par route depuis le port de Strasbourg depuis trois ans.
Naviland Cargo a connu une phase de croissance à Strasbourg ces dernières années… qu’il entend fermement poursuivre. Son directeur général, Éric Champeyrol, a saisi l’occasion récente de la réception d’une délégation du port de Marseille-Fos pour dresser le bilan et les perspectives de court terme de l’opérateur au départ et à destination de l’infrastructure alsacienne, en particulier pour la relation avec la Méditerranée. Passé récent et futur immédiat s’inscrivent à la hausse, aussi bien en ferroviaire que sur la route. Ils traduisent une montée en puissance structurelle, au-delà des reports modaux induits par les basses eaux du Rhin l’an dernier, qui ont apporté leur coup de pouce. Ainsi, alors que l’entité Navirail transportait à Strasbourg 14.000 UTI (unités de transport intermodal) en 2016, le chiffre est passé à 20.600 l’an dernier et la prévision se situe à 23.500 en 2019. Quant à Navitruck, son activité a doublé sur les trois derniers exercices, à 5.000 UTI, et elle vise 5.900 UTI cette année. Strasbourg représente ainsi environ 11 % du volume d’UTI du groupe en 2018.
Test à 700 mètres
L’offre de rotations a évolué en conséquence. "En ferroviaire, Naviland est passé en trois ans de l’équivalent de 5,5 trains en allers-retours hebdomadaires à 12. En poursuivant la hausse de capacité unitaire, nous avons l’intention de monter à 14 cette année", annonce Éric Champeyrol. À cet effet, l’opérateur va procéder dans les prochaines semaines au test d’un premier train de 700 mètres de long au départ de Strasbourg, au lieu de 600 mètres pour son maximum actuel.
Test à 700 mètres
L’offre de rotations a évolué en conséquence. "En ferroviaire, Naviland est passé en trois ans de l’équivalent de 5,5 trains en allers-retours hebdomadaires à 12. En poursuivant la hausse de capacité unitaire, nous avons l’intention de monter à 14 cette année", annonce Éric Champeyrol. À cet effet, l’opérateur va procéder dans les prochaines semaines au test d’un premier train de 700 mètres de long au départ de Strasbourg, au lieu de 600 mètres pour son maximum actuel.
