La zone d’activité de Saint-Quentin-Fallavier poursuit son développement malgré une quasi-saturation du foncier. Sur le long terme, des projets sont en réflexion pour permettre un agrandissement.
Première zone logistique de France, troisième en Europe avec plus de 2.300.000 m2 de bâtiments construits, le parc des Chesnes de Saint-Quentin-Fallavier a connu une nouvelle année "dynamique", d’après Cécile Michaux, du Pôle intelligence logistique. Déléguée générale de ce réseau regroupant des acteurs de la logistique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, elle observe une bonne activité et la reconversion de terrains pas encore été exploités. Ancienne centrale d’achat de Leclerc, la friche de 20 ha de la Socara a été réaménagée par la foncière britannique Segro pour construire quatre bâtiments. L’installation également de Virtuo, sous le nom de l’opération V.Park, avec l’arrivée d’une plateforme logistique de 12.000 m2 de classe A, a confirmé la bonne santé des lieux.
Des installations qui témoignent d’une "bonne dynamique du marché", selon les termes de la déléguée générale, mais qui entraînent une saturation du foncier. Si le sujet revient de façon récurrente dans un lieu rassemblant plus de 10.000 emplois, cette situation est encore plus marquée cette année, d’après la déléguée générale qui travaille sur place depuis quatre ans. "Il n’existe presque plus de grands terrains, analyse-t-elle. Pour l’heure, la zone a encore de la place pour des PME ou de petites entreprises".
Même son de cloche du côté du groupe aménageur Elegia. "L'offre foncière est déjà relativement limitée et son renouvellement prendra quelques années de sorte qu’une pénurie foncière risque de se profiler pour les deux à cinq ans à venir", indique son directeur, Christian Breuza. Pour lui, une entreprise ayant un besoin allant de 5.000 à 20.000 m2 doit plutôt regarder du côté de Muissiat (Vaulx-Milieu), du parc Technologique (Vaulx-Milieu), du parc de la Cruizille (Villefontaine) ou de la Zac de la Maladière (Bourgoin-Jallieu).
Un taux de vacance à 3 %
Une étude du groupe de conseil en immobilier CBRE réalisée au quatrième trimestre 2019 confirme ces propos. D’après cette dernière, le stock disponible immédiatement ou à neuf mois est de 123.000 m2, soit un taux de vacance de 3 % sur l’ensemble du parc. L’offre des entrepôts de classe A, dits de haute fonctionnalité, est ainsi réduite à 57.000 m2. Une situation qui a nécessairement un impact sur le prix du foncier, de plus en plus élevé dans le secteur.
À l’échelle nationale, cette situation a été remarquée par Arthur Loyd Logistique. "La situation de pénurie d’offres disponibles perdure dans les pôles lyonnais", indiquait un bilan de l’année 2019. Le directeur général, Didier Terrier, parle par conséquent de repli de la demande dans "trois des marchés historiques français". Cécile Michaux craint un éparpillement des entreprises sur le territoire. "Il faut éviter que les acteurs s’implantent de partout, note-t-elle. Il faut les concentrer autour des grands axes".
Des installations qui témoignent d’une "bonne dynamique du marché", selon les termes de la déléguée générale, mais qui entraînent une saturation du foncier. Si le sujet revient de façon récurrente dans un lieu rassemblant plus de 10.000 emplois, cette situation est encore plus marquée cette année, d’après la déléguée générale qui travaille sur place depuis quatre ans. "Il n’existe presque plus de grands terrains, analyse-t-elle. Pour l’heure, la zone a encore de la place pour des PME ou de petites entreprises".
Même son de cloche du côté du groupe aménageur Elegia. "L'offre foncière est déjà relativement limitée et son renouvellement prendra quelques années de sorte qu’une pénurie foncière risque de se profiler pour les deux à cinq ans à venir", indique son directeur, Christian Breuza. Pour lui, une entreprise ayant un besoin allant de 5.000 à 20.000 m2 doit plutôt regarder du côté de Muissiat (Vaulx-Milieu), du parc Technologique (Vaulx-Milieu), du parc de la Cruizille (Villefontaine) ou de la Zac de la Maladière (Bourgoin-Jallieu).
Un taux de vacance à 3 %
Une étude du groupe de conseil en immobilier CBRE réalisée au quatrième trimestre 2019 confirme ces propos. D’après cette dernière, le stock disponible immédiatement ou à neuf mois est de 123.000 m2, soit un taux de vacance de 3 % sur l’ensemble du parc. L’offre des entrepôts de classe A, dits de haute fonctionnalité, est ainsi réduite à 57.000 m2. Une situation qui a nécessairement un impact sur le prix du foncier, de plus en plus élevé dans le secteur.
À l’échelle nationale, cette situation a été remarquée par Arthur Loyd Logistique. "La situation de pénurie d’offres disponibles perdure dans les pôles lyonnais", indiquait un bilan de l’année 2019. Le directeur général, Didier Terrier, parle par conséquent de repli de la demande dans "trois des marchés historiques français". Cécile Michaux craint un éparpillement des entreprises sur le territoire. "Il faut éviter que les acteurs s’implantent de partout, note-t-elle. Il faut les concentrer autour des grands axes".
