L’association de promotion de la liaison fluviale Saône-Rhin appelle à relancer les études pour une solution par le rail qui soit une alternative à la voie d’eau dans un premier temps, puis son complément.
Avancer sur deux pieds, c’est toujours mieux que sur un seul. Le Consortium international des voies navigables et multimodales pourrait faire sien ce postulat, en conclusion de sa récente assemblée générale. À cette occasion, l’association basée en Alsace de promotion de la liaison fluviale Saône-Rhin a appelé à réenclencher les démarches pour combler le vide de grand gabarit pour le fret entre les deux bassins… grâce au rail. Cette hypothèse, résumée par l’expression Rhin-Rhône ferroviaire, avait émergé dans les années 2010 et débouché sur une étude de potentiel de trafic et de tracé en 2018. "Le Consortium préconise le lancement, dans les meilleurs délais, d’une étude d’opportunité, socio-économique et technique" qui actualiserait les données de la précédente. Celle-ci avait conclu à un "potentiel massifiable" de 7 à 13 millions de tonnes annuelles à partir de 2030 sur l’axe entre le Rhin supérieur et la Méditerranée, dans la continuité des évaluations de l’étude socio-économique…
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