Ici et là, sur la zone portuaire havraise, à quelques encablures des terminaux de Port 2000, des panneaux lumineux transmettent l’information : les transporteurs routiers doivent prendre rendez-vous à partir du 12 mai. Dès le lendemain, en effet, le nouveau système de rendez-vous obligatoires qui vise à limiter les temps d’attente des chauffeurs et à fluidifier la circulation au sein de la zone portuaire sera opérationnel : seuls ceux qui auront notifié la plage horaire à laquelle ils pourront opérer le chargement ou le déchargement des conteneurs auront accès aux terminaux, entre 6 et 19 heures. "Tout sera prêt pour le démarrage", assure l’Umep, l’Union maritime et portuaire du Havre, pilote du projet.
Gain de temps espéré pour le routier
"C’est une vraie révolution pour les transporteurs routiers", affirme l’Umep. Reste que les procédures sont nouvelles, les acteurs nombreux et la planification complexe. "Ce nouveau système implique l’organisation portuaire au sens large", rappelle Philippe Bonneau, secrétaire général de l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) : Grand Port maritime, armateur, agent maritime, douane, transitaire, manutentionnaire, transporteur, qui sont tous interfacés avec le système AP+ de l’entreprise havraise Soget sur lequel s’appuie le système de rendez-vous. Le prototype avait été mis en place en 2011 par Soget à Port 2000, sur le terminal de France (TDF) où 1.000 rendez-vous quotidiens étaient alors pris. Il devait être élargi, à partir du 3 mars, aux autres terminaux de Port 2000 : Terminal Porte Océane (TPO) et Terminaux de Normandie-MSC (TNMSC).
Gain de temps espéré pour le routier
"C’est une vraie révolution pour les transporteurs routiers", affirme l’Umep. Reste que les procédures sont nouvelles, les acteurs nombreux et la planification complexe. "Ce nouveau système implique l’organisation portuaire au sens large", rappelle Philippe Bonneau, secrétaire général de l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) : Grand Port maritime, armateur, agent maritime, douane, transitaire, manutentionnaire, transporteur, qui sont tous interfacés avec le système AP+ de l’entreprise havraise Soget sur lequel s’appuie le système de rendez-vous. Le prototype avait été mis en place en 2011 par Soget à Port 2000, sur le terminal de France (TDF) où 1.000 rendez-vous quotidiens étaient alors pris. Il devait être élargi, à partir du 3 mars, aux autres terminaux de Port 2000 : Terminal Porte Océane (TPO) et Terminaux de Normandie-MSC (TNMSC).
"Une vraie révolution pour les transporteurs routiers"
Gain de temps espéré pour le routier : passer de quatre heures d’attente certains jours à moins d’une heure entre l’entrée et la sortie de la zone sécurisée de Port 2000.
Mais les divers dysfonctionnements constatés, qui avaient notamment causé la colère des routiers (blocage des accès aux terminaux) fin mars, ont entraîné la suspension des rendez-vous. Depuis, un comité de suivi avait été créé, réunissant divers représentants des transporteurs, de la communauté portuaire, de Soget. "Comme pour tout système qui se met en place au sein d’une communauté portuaire, il y a forcément des coups de lime à donner", reconnaît Alain Savina, de Soget. La reprise du système des rendez-vous, reportée au 31 mars, a été à nouveau décalée. La phase de test devrait se poursuivre jusqu'au 13 mai.
Une charte entre les associations professionnelles portuaires (STH, Ghaam, Gemo), les fédérations de transporteurs routiers et le Grand Port maritime du Havre visait à formaliser cette prise de rendez-vous. Annoncée pour le 3 avril, la signature est reportée à une date ultérieure en attendant le nouveau test grandeur nature. Reste que des pesanteurs existent car les acteurs doivent maintenant penser en termes d’appartenance à un système global et non plus en termes d’entreprise individuelle s’adaptant peu ou prou au système en place.