La ministre des Transports, a défendu lundi à l'Assemblée nationale une réforme "impérative" du système ferroviaire, plaidant pour un débat "délesté des fantasmes et des contre-vérités qui le polluent".
"Si nous proposons à la Nation un nouveau pacte ferroviaire, c’est parce qu’une réforme du rail est impérative", a déclaré Élisabeth Borne lundi 9 avril à l'Assemblée nationale. La ministre des Transports intervenait lors de l'ouverture des débats en première lecture sur le projet de réforme et au quatrième jour d'une grève des cheminots toujours très suivie.
Devant un hémicycle peu garni, elle a mis en avant un diagnostic "aussi clair qu’alarmiste", avec un modèle économique qui "n’est plus soutenable, menacé par un endettement vertigineux". La dette est devenue selon elle le "boulet" de la SNCF.
Pas de privatisation
Pour la ministre, qui fut directrice de la stratégie du groupe ferroviaire entre 2002 et 2007, la réforme "urgente" a "pour seul objectif de mieux satisfaire, enfin, les attentes de nos concitoyens, en particulier pour leur transport du quotidien". Elle a récusé toute volonté du gouvernement de "passer en force", alors que le recours aux ordonnances sur certaines dispositions du texte a été critiqué, et assuré que la réforme n'était "pas contre les cheminots". Elle a souhaité "un dialogue sincère et constructif, délesté des fantasmes et des contre-vérités qui le polluent".
Devant un hémicycle peu garni, elle a mis en avant un diagnostic "aussi clair qu’alarmiste", avec un modèle économique qui "n’est plus soutenable, menacé par un endettement vertigineux". La dette est devenue selon elle le "boulet" de la SNCF.
Pas de privatisation
Pour la ministre, qui fut directrice de la stratégie du groupe ferroviaire entre 2002 et 2007, la réforme "urgente" a "pour seul objectif de mieux satisfaire, enfin, les attentes de nos concitoyens, en particulier pour leur transport du quotidien". Elle a récusé toute volonté du gouvernement de "passer en force", alors que le recours aux ordonnances sur certaines dispositions du texte a été critiqué, et assuré que la réforme n'était "pas contre les cheminots". Elle a souhaité "un dialogue sincère et constructif, délesté des fantasmes et des contre-vérités qui le polluent".