
ONCF et SNCF travaillent ensemble sur la LGV Tanger-Casablanca © ONCF
L'opérateur ferroviaire SNCF Mobilité prévoit une croissance de 3,5 % en 2015, a annoncé jeudi 8 janvier la CFDT, à l'issue d'un conseil d'administration. La marge opérationnelle attendue pour SNCF Mobilité est stable, à 2,4 millions d'euros. La dette financière nette du groupe à fin 2015 devrait être en hausse de 500 millions d'euros par rapport à fin 2014, à 8,1 milliards d'euros, tandis que la trésorerie disponible devrait s'établir à - 37 millions d'euros. La CFDT fait également état d'un "niveau d'investissements qui reste stable à 2,1 milliards d'euros, autofinancés à hauteur de 83 %". Ces éléments ont été présentés jeudi 8 janvier lors d'un conseil d'administration, qui devait initialement se tenir le 18 décembre, mais avait été repoussé faute d'information suffisante à ses membres. Le chiffre d'affaires prévisionnel de SNCF Réseau pour 2015, adopté le 11 décembre, est de 6,4 milliards d'euros, en baisse.
La réforme ferroviaire entrée en vigueur au 1er janvier regroupe, sous une entité de tête nommée SNCF, un opérateur ferroviaire, SNCF Mobilités, et un gestionnaire d'infrastructure, SNCF Réseau, qui réunit sous un même toit l'ancien Réseau ferré de France (RFF) et la branche Infra de la SNCF. Une source proche du dossier a indiqué que 26 à 28 % du chiffre d'affaires doit être réalisé à l'international, contre 25 % en 2014, et un objectif de 30 % d'ici 2018.
Le fret ferroviaire devrait connaître, pour la première fois depuis une dizaine d'années, une croissance de son chiffre d'affaires dans l'Hexagone, à 1 milliard d'euros, et une activité de 1,5 milliard d'euros au niveau européen. Le chiffre d'affaires de l'activité TGV devrait se stabiliser, grâce à une "inflexion de la hausse du péage", versé par les opérateurs au gestionnaire d'infrastructure : + 4,8 % en 2014, + 1,6 % en 2015. Elle devrait être de 0,5 % en 2016.
Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, avait indiqué début décembre que le groupe serait dans le vert en 2014, après une perte nette de 180 millions d'euros en 2013 en raison d'une dépréciation comptable de son parc de TGV. Mercredi 7 janvier, lors d'un comité central d'entreprise, la direction avait annoncé la suppression d'environ 1.100 postes (- 0,7 %) sur les 149.000 équivalents temps plein estimés en moyenne sur l'année 2014. La réforme ferroviaire doit permettre 700 millions d'euros d'économies sur la période 2013-2015, et 1,6 milliard sur la période 2015-2020 grâce à un plan de performance industrielle et commerciale.
La réforme ferroviaire entrée en vigueur au 1er janvier regroupe, sous une entité de tête nommée SNCF, un opérateur ferroviaire, SNCF Mobilités, et un gestionnaire d'infrastructure, SNCF Réseau, qui réunit sous un même toit l'ancien Réseau ferré de France (RFF) et la branche Infra de la SNCF. Une source proche du dossier a indiqué que 26 à 28 % du chiffre d'affaires doit être réalisé à l'international, contre 25 % en 2014, et un objectif de 30 % d'ici 2018.
Le fret ferroviaire devrait connaître, pour la première fois depuis une dizaine d'années, une croissance de son chiffre d'affaires dans l'Hexagone, à 1 milliard d'euros, et une activité de 1,5 milliard d'euros au niveau européen. Le chiffre d'affaires de l'activité TGV devrait se stabiliser, grâce à une "inflexion de la hausse du péage", versé par les opérateurs au gestionnaire d'infrastructure : + 4,8 % en 2014, + 1,6 % en 2015. Elle devrait être de 0,5 % en 2016.
Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, avait indiqué début décembre que le groupe serait dans le vert en 2014, après une perte nette de 180 millions d'euros en 2013 en raison d'une dépréciation comptable de son parc de TGV. Mercredi 7 janvier, lors d'un comité central d'entreprise, la direction avait annoncé la suppression d'environ 1.100 postes (- 0,7 %) sur les 149.000 équivalents temps plein estimés en moyenne sur l'année 2014. La réforme ferroviaire doit permettre 700 millions d'euros d'économies sur la période 2013-2015, et 1,6 milliard sur la période 2015-2020 grâce à un plan de performance industrielle et commerciale.
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Coentreprise avec l'ONCF au Maroc
La SNCF va créer avec son homologue au Maroc une filiale commune baptisée "Société marocaine de maintenance des rames à grande vitesse". Cette coentreprise, créée au premier semestre 2015, sera détenue à 60 % par l'Office national des chemins de fer marocain (ONCF) et à 40 % par la SNCF. "Dans le cadre de cet accord, un contrat de maintenance va lier l'ONCF et cette joint-venture pour une durée de quinze ans et un montant de 175 millions d'euros". "Un contrat de prestations va également lier la joint-venture et SNCF pour quinze ans et pour un montant de 90 millions d'euros". Les deux opérateurs travaillent depuis 2009 sur le projet de réalisation de la liaison à grande vitesse entre Tanger et Casablanca. "Le partenariat noué avec l'ONCF est exemplaire de la vision de la coopération internationale portée par nos équipes : il s'agit de permettre aux entreprises ferroviaires de maîtriser les savoir-faire de SNCF grâce à une relation contractuelle confiante, équilibrée et durable", a commenté le président de la SNCF, Guillaume Pepy.
La SNCF va créer avec son homologue au Maroc une filiale commune baptisée "Société marocaine de maintenance des rames à grande vitesse". Cette coentreprise, créée au premier semestre 2015, sera détenue à 60 % par l'Office national des chemins de fer marocain (ONCF) et à 40 % par la SNCF. "Dans le cadre de cet accord, un contrat de maintenance va lier l'ONCF et cette joint-venture pour une durée de quinze ans et un montant de 175 millions d'euros". "Un contrat de prestations va également lier la joint-venture et SNCF pour quinze ans et pour un montant de 90 millions d'euros". Les deux opérateurs travaillent depuis 2009 sur le projet de réalisation de la liaison à grande vitesse entre Tanger et Casablanca. "Le partenariat noué avec l'ONCF est exemplaire de la vision de la coopération internationale portée par nos équipes : il s'agit de permettre aux entreprises ferroviaires de maîtriser les savoir-faire de SNCF grâce à une relation contractuelle confiante, équilibrée et durable", a commenté le président de la SNCF, Guillaume Pepy.