Soufflet va investir 10 millions d’euros pour moderniser son terminal de Rouen

À l’instar du groupe coopératif Senalia sur son terminal céréalier de Grand-Couronne sur la rive gauche en aval de Rouen, Soufflet, groupe familial agroalimentaire de dimension internationale, va investir 10 millions d’euros pour moderniser son site Socomac sur la rive droite.
"C’était un peu juste pour les réaliser dès cette année. Nous mettrons à profit le dernier trimestre 2020 pour effectuer les travaux. C’est la période où les sorties de céréales sont moindres en raison de la concurrence de la production venue de la mer Noire", explique Jean-François Lépy, directeur général de Soufflet Négoce.
Le site rouennais de Canteleu bénéficiera d’une modernisation d’un montant d’environ 10 millions d’euros, dont la plus grosse part concernera l’acquisition d’un nouveau portique de chargement bénéficiant de la technologie allemande anti-poussières Neuero, comme ceux de Senalia à Grand-Couronne ou celui installé à La Rochelle pour Soufflet. Ce nouvel équipement remplacera un portique datant de 1974.

Consolidation des appontements

Outre cette substitution, tous les flux logistiques du site, qui comprend également une malterie et un moulin, seront optimisés. Pour sa part, comme il l’a fait à Grand-Couronne pour Senalia, le Grand Port maritime de Rouen (GPMR) va réaliser les travaux sur les appontements dans le but de les consolider pour environ 9 millions d’euros. Pour le groupe aubois, présent dans 18 pays pour un chiffre d’affaires global de l’ordre de 4,5 milliards d’euros, toutes activités confondues, l'objectif est de sortir de Normandie plus de 2 millions de tonnes de produits céréaliers, à rapporter au score de 1,67 million de tonnes atteint en 2018.
"L’an dernier, nous avons été contraints d'adapter nos flux logistiques en raison des crues de la Seine au premier trimestre puis des grèves perlées de la SNCF au deuxième", souligne Jean-François Lépy.
Pour autant, le groupe historiquement basé à Nogent-sur-Seine mise plus que jamais sur l’axe Seine et le port de Rouen où il s’est installé il y a plus de cinquante ans. En 2000, le groupe avait même choisi Rouen au détriment de Southampton, Gdansk, l'Argentine ou l'Australie pour construire l’une de ses malteries pour environ 30 millions d’euros.

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