Transcausse : une agence lyonnaise pour jouer les synergies

Xavier Lassalle, le PDG de Transcausse, rappelle que l'agence lyonnaise de Transcausse remonte à l'origine au partenariat entre le transitaire marseillais et la société lyonnaise MCL avec laquelle il partageait le même agent en Extrême-Orient. Il indique que la société avait repris en 2005 le fonds de commerce de cette entreprise à l'occasion du départ en retraite de son dirigeant, Bernard Gilles.
«Nous avons intégré cette société qui était autonome mais qui n'avait pas d'agrément en douane. Nous l'avons orientée vers une fonction commerciale et de suivi commercial. L'exploitation est assurée par Transcausse Marseille», rappelle-t-il.

L'agence lyonnaise, dirigée par Béatrice Gilles-Ricard, a, selon M. Lassalle, «une dominante maritime import car c'était le cœur de métier de la société d'origine».
Aujourd'hui, «le maritime à l'import représente 40 % de son activité, le fret maritime à l'export en représente 25 %. L'aérien à l'import représente 20 % de son activité, les 15 % restants étant l'aérien à l'export», détaille le PDG de Transcausse. Il explique qu'en maritime, 75 % du trafic import est assuré par l'Extrême-Orient en conteneurs complets et groupage et que ces trafics sont importés majoritairement par les ports du Sud (75 %). À l'export, les flux maritimes sont, selon lui, plus diversifiés puisque des trafics générés par l'agence lyonnaise (du conteneur complet, du groupage) partent vers l'Afrique du Nord, l'Amérique du Sud, etc.
En aérien, Transcausse à Lyon travaille avec l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry mais également avec d'autres plates-formes. L'agence opère en partenariat avec Flytrans.

À proximité de la clientèle rhônalpine

Pour Xavier Lassalle, «cette agence a permis d'être à proximité de la clientèle lyonnaise mais plus largement de Rhône-Alpes puisqu'elle démarche celle de Savoie, de Haute-Savoie mais également de la région parisienne».
Le PDG de Transcausse estime que cette agence intérieure, dont de nombreux clients sont situés dans le secteur alimentaire, «a permis de jouer le maximum de synergies, Marseille étant le plus gros du moteur». L'entreprise a adossé ses relations avec son agence intérieure sur les performances de son réseau informatique.
Le dirigeant s'apprêtait à recevoir fin novembre la visite à Marseille de Béatrice Gilles-Ricard, accompagnée de quelques clients dans l'objectif de leur faire visiter le port de Marseille-Fos. Le but étant de les rassurer en leur montrant des installations portuaires dans une atmosphère de paix sociale.