"Victoire pour les transporteurs et pour la Bulgarie ! La partie contestée du paquet "Macron" appartient désormais à l'Histoire", clamait le quotidien populaire "24 tchassa".
À son retour de Bruxelles mardi soir, le ministre des Transports, Ivaïlo Moscovski, a déclaré que "les demandes de la Bulgarie ont été entièrement satisfaites".
Les transporteurs bulgares, ainsi que d'autres pays d'Europe centrale où ce secteur opère à coûts plus faibles qu'à l'Ouest, étaient notamment opposés à une disposition souhaitant contraindre les chauffeurs à rentrer toutes les trois semaines dans leur pays ou dans une base. Ils qualifiaient également d'inadmissible la proposition d'hébergement obligatoire du conducteur dans un hôtel.
Le député européen bulgare Andrey Novakov (PPE) a annoncé lundi 4 juin "une capitulation sans condition du paquet Macron".
"Je ne suis pas d'accord pour dire que nous avons vaincu le président Macron. Dans notre famille européenne, c'est le dialogue, et pas les coups de poing sur la table, qui compte", a réagi le Premier ministre, Boïko Borissov.
"Il est naïf de croire que nous puissions nous imposer à la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Autriche ensemble", a-t-il souligné.
Les demandes du transport routier, qui représente 15 % du PIB bulgare, avaient été appuyées par le parlement bulgare et évoquées en marge d'un sommet informel de l'UE le 17 juin à Sofia entre les dirigeants français, bulgare et allemand.
Les décisions de la commission des transports doivent être entérinées en juillet par le Parlement européen avant d'être soumises au Conseil de l'UE.
À son retour de Bruxelles mardi soir, le ministre des Transports, Ivaïlo Moscovski, a déclaré que "les demandes de la Bulgarie ont été entièrement satisfaites".
Les transporteurs bulgares, ainsi que d'autres pays d'Europe centrale où ce secteur opère à coûts plus faibles qu'à l'Ouest, étaient notamment opposés à une disposition souhaitant contraindre les chauffeurs à rentrer toutes les trois semaines dans leur pays ou dans une base. Ils qualifiaient également d'inadmissible la proposition d'hébergement obligatoire du conducteur dans un hôtel.
Le député européen bulgare Andrey Novakov (PPE) a annoncé lundi 4 juin "une capitulation sans condition du paquet Macron".
"Je ne suis pas d'accord pour dire que nous avons vaincu le président Macron. Dans notre famille européenne, c'est le dialogue, et pas les coups de poing sur la table, qui compte", a réagi le Premier ministre, Boïko Borissov.
"Il est naïf de croire que nous puissions nous imposer à la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Autriche ensemble", a-t-il souligné.
Les demandes du transport routier, qui représente 15 % du PIB bulgare, avaient été appuyées par le parlement bulgare et évoquées en marge d'un sommet informel de l'UE le 17 juin à Sofia entre les dirigeants français, bulgare et allemand.
Les décisions de la commission des transports doivent être entérinées en juillet par le Parlement européen avant d'être soumises au Conseil de l'UE.
"Une régression intolérable des droits"
De son côté, la délégation socialiste française du groupe S&D au Parlement européen a dénoncé "une régression intolérable des droits des chauffeurs routiers". "Les mesures adoptées amoindrissent les droits de plus de 1,9 million de chauffeurs routiers. C’est intolérable. Nous rejetons catégoriquement toute discrimination dans l’application des règles de détachement et dans l’application du principe à travail égal, salaire égal sur un même lieu de travail. Les chauffeurs routiers doivent bénéficier des mêmes règles que tous les autres travailleurs (…) Nous contesterons en séance plénière les résultats du vote de la commission transports qui vont totalement à l’encontre de l’avis de la commission emploi, afin de rejeter les propositions adoptées en commission des transports". Car il est encore possible que le mandat de négociation donné lundi 4 juin par les élus de la Commission Transport soit contesté par une partie des eurodéputés lors de la plénière du Parlement européen en juillet.
De son côté, la délégation socialiste française du groupe S&D au Parlement européen a dénoncé "une régression intolérable des droits des chauffeurs routiers". "Les mesures adoptées amoindrissent les droits de plus de 1,9 million de chauffeurs routiers. C’est intolérable. Nous rejetons catégoriquement toute discrimination dans l’application des règles de détachement et dans l’application du principe à travail égal, salaire égal sur un même lieu de travail. Les chauffeurs routiers doivent bénéficier des mêmes règles que tous les autres travailleurs (…) Nous contesterons en séance plénière les résultats du vote de la commission transports qui vont totalement à l’encontre de l’avis de la commission emploi, afin de rejeter les propositions adoptées en commission des transports". Car il est encore possible que le mandat de négociation donné lundi 4 juin par les élus de la Commission Transport soit contesté par une partie des eurodéputés lors de la plénière du Parlement européen en juillet.