Un projet routier annulé dans un site emblématique de Dordogne

La justice a annulé mardi 9 avril le projet du contournement routier de Beynac, combattu par les défenseurs du patrimoine et de l'environnement de cette vallée touristique jalonnée de châteaux, mais le département de la Dordogne, au nom de la sécurité routière, refuse d'abandonner le projet. Le projet "ne répond pas à une raison impérative d'intérêt public présentant un caractère majeur", a tranché le tribunal administratif de Bordeaux. Et il a enjoint au département une "remise en état des lieux" après avoir procédé "à la démolition des éléments de construction" de ce chantier démarré début 2018, soit notamment deux piles de pont. Cette décision est un énième rebondissement, assurément pas le dernier, pour le contournement de Beynac. Ce dossier de plus de 30 ans, réapparu dans les années 2000, cristallise l'opposition de défenseurs de l'environnement et du patrimoine, jusqu'à Stéphane Bern ou Yann Arthus-Bertrand, face aux élus locaux. Le projet de plus de 32 millions d'euros porte sur une déviation de 3,2 km autour du village de Beynac-et-Cazenac, comprenant deux ponts sur la Dordogne, dans une vallée touristique parsemée de châteaux, dont la forteresse classée de Beynac, du XIIe siècle. Le contournement est principalement porté par le président du département, Germinal Peiro, et des élus de tous bords, comme le président de l'Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau. Ils invoquent en priorité des arguments de sécurité, de circulation routière et de pollution pour le bourg de Beynac.

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