Volvo a annoncé vendredi 21 octobre une hausse de son bénéfice au troisième trimestre. Son directeur général, Martin Lundstedt, s'est félicité du "contrôle des coûts" qui a permis de dégager un bénéfice de 2,61 milliards de couronnes (270 millions d'euros). Mais le bénéfice opérationnel ajusté, à 4,85 milliards de couronnes, a été légèrement inférieur aux prévisions des analystes, à 4,86 milliards.
L'amélioration de la marge opérationnelle, priorité de Martin Lundstedt depuis qu'il a été débauché du rival Scania en 2015, reste lente : 7 % (hors exceptionnels) lors du trimestre et des neuf premiers mois de l'année, contre respectivement 6,9 et 6,7 % lors des mêmes périodes de 2015. À 9 h 30 à la Bourse de Stockholm, l'action reculait de 1,4 % dans un marché en baisse de 0,35 %.
La conjoncture est peu favorable. "Les volumes dans notre activité poids lourds ont baissé sur tous les marchés excepté en Europe où l'activité est restée élevée", a souligné le patron.
Les livraisons reculent de 13 %
Le chiffre d'affaires est tombé à 68,76 milliards de couronnes. Les livraisons de poids lourds ont reculé de 13 %, avec un fort contraste entre les régions : + 11 % en Europe, mais - 46 % en Amérique du Nord, - 21 % en Amérique du Sud et - 3 % en Asie. "La correction à la baisse sur le marché nord-américain s'est poursuivie et il y a toujours besoin de faire baisser les stocks des concessionnaires", a expliqué le groupe.
L'amélioration de la marge opérationnelle, priorité de Martin Lundstedt depuis qu'il a été débauché du rival Scania en 2015, reste lente : 7 % (hors exceptionnels) lors du trimestre et des neuf premiers mois de l'année, contre respectivement 6,9 et 6,7 % lors des mêmes périodes de 2015. À 9 h 30 à la Bourse de Stockholm, l'action reculait de 1,4 % dans un marché en baisse de 0,35 %.
La conjoncture est peu favorable. "Les volumes dans notre activité poids lourds ont baissé sur tous les marchés excepté en Europe où l'activité est restée élevée", a souligné le patron.
Les livraisons reculent de 13 %
Le chiffre d'affaires est tombé à 68,76 milliards de couronnes. Les livraisons de poids lourds ont reculé de 13 %, avec un fort contraste entre les régions : + 11 % en Europe, mais - 46 % en Amérique du Nord, - 21 % en Amérique du Sud et - 3 % en Asie. "La correction à la baisse sur le marché nord-américain s'est poursuivie et il y a toujours besoin de faire baisser les stocks des concessionnaires", a expliqué le groupe.
"Notre activité poids lourds a baissé sur tous les marchés excepté en Europe"
La marque américaine Mack a donc le plus souffert (- 15 % pour les commandes nettes), et Volvo (- 8 %) et Renault Trucks (- 7 %) sont également touchés. "La demande de poids lourds en Europe devrait se calmer l'année prochaine, mais être toujours à un bon niveau", a prévenu l'industriel suédois.
Les autres activités de Volvo Group se portent moins mal que les poids lourds, où la baisse des ventes a atteint 9 %. Dans les équipements de chantier, elle n'a été que de 3 %, dans les bus de 2 %, tandis que les moteurs de bateaux (Volvo Penta) voient leur chiffre d'affaires progresser de 5 %.
Volvo a par ailleurs annoncé la vente de 2,7 milliards de couronnes (près de 300 millions d'euros) d'immobilier à Göteborg, où il a son siège. Le groupe va en effet quitter plusieurs quartiers où son personnel était éparpillé pour les regrouper dans un "campus", dans celui de Lundby. Le produit de cette vente devrait relever le résultat opérationnel de 1,4 milliard de couronnes au quatrième trimestre.