L’année dernière a constitué un tournant pour les lamaneurs français de la façade méditerranéenne. Elle a vu l’aboutissement du projet de création d’un centre de formation et d’un diplôme de lamaneur, une première pour cette profession. « Jusqu’en 2018, les lamaneurs étaient formés sur le tas dans une forme de tutorat », explique Franck Rossi, président de la coopérative de lamanage de Marseille et du golfe de Fos. Avec les sociétés de Sète, Toulon et Bastia, celle-ci a créé l’École de formation professionnelle aux métiers du lamanage (EFPML). « On ne souhaitait pas le faire seul. Chacun apporte son savoir-faire et ses techniques ». Le lycée maritime Paul-Bousquet de Sète est aussi partie prenante dans cette formation. Il a investi dans une plage de manœuvre.Les raisons de formaliser les critères d’accès au métier sont multiples, justifie le représentant de la profession. « Les pays concurrents…
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