Après plusieurs tests, Vale pourrait adopter la propulsion vélique pour ses vraquiers affrétés

Après avoir installé une première voile à rotor Norsepower sur un vraquier de 325 000 tpl il y a deux ans, la société minière brésilienne pousser l’expérimentation. Les responsables de Vale estiment qu'au moins 40 % de la flotte que la société minière affrète à long terme pourrait utiliser cette technologie.

Vale et la compagnie japonaise Mitsui OSK Lines (MOL) ont annoncé qu'ils allaient refiter deux vraquiers sisterships de 200 000 tpl afin d’y intégrer des rotors Norsepower. L'installation est prévue pour le premier semestre 2024.La compagnie japonaise et le géant minier brésilien vont mener une étude conjointe en vue de l'installation de voiles à rotor sur un vraquier de 200 000 tpl transportant du minerai de fer.

Les deux entreprises s’étaient associées en novembre 2021 pour étudier la faisabilité technique et commerciale de la propulsion vélique sur les vraquiers. Elle avait été menée sur un capesize de 200 000 tpl. Il s’agissait notamment de définir le nombre de voiles de rotors à installer et l'effet en termes de réduction de gaz à effet de serre. Les rotors avaient été fournis par le fabricant britannique Anemoi Marine Technologies, qui a installé la première voile de rotor au monde sur un ultramax de nouvelle construction en 2018.

En mai 2021, Vale avait annoncé l'installation de rotors Flettner du fabricant finlandais Norsepower sur le pont d'un tout nouveau VLOC, le Sea Zhoushan, affrété à Pan Ocean Ship Management, son propriétaire.

40 % de la flotte éligible

Il s'agissait alors, selon le fabricant, de la première installation sur un vraquier de cette taille (325 000 tpl) de cinq mâts de 24 m de haut et 4 m de diamètre. Avec cet équipement, le coût de soute devrait être réduit de 8 %, garantissait Norsepower, tandis que les gains d’émissions de CO2 étaient estimés à 3 400 t par an. Selon l’équipementier, la propulsion assistée par le vent permet de se conformer aux indices d'efficacité énergétique des navires existants EEDI, obligatoire pour les nouveaux navires depuis 2013, et les EEXI et CII (carbon intensity indicator), en vigueur depuis janvier.

Les responsables de Vale estiment qu'au moins 40 % de la flotte que la société minière affrète à long terme pourrait utiliser cette technologie, dont elle attend une réduction de près de 1,5 % des émissions dues au transport maritime.

A.D.

 

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