Le charbon représente un flux important pour les plus grands ports maritimes belges et néerlandais à l’exception d’Anvers. Mais les volumes ont très fortement chuté en 2020. À la transition énergétique est venu s’ajouter l’impact de la crise sanitaire sur des secteurs comme la sidérurgie.
Malgré la transition énergétique, le trafic charbonnier demeure un pilier non négligeable de l’activité portuaire du Benelux. Ensemble, les quatre plus grands complexes portuaires belges et néerlandais, à savoir Rotterdam, Anvers, Amsterdam et North Sea Port, ont traité en 2019 pas moins de 49,7 millions de tonnes (Mt) de charbon. Cela représentait 5,7 % de leur volume cumulé. L’épidémie du Covid-19 a très fortement touché ce flux l’an dernier. Les volumes cumulés ont plongé de 35 % à 32,5 Mt. Aucun port n’a été épargné, et même si la situation se présente sous un jour différent de l’un à l’autre, la chute du charbon a été partout très supérieure au recul du trafic global.
Un quart des vracs sec à Rotterdam
Accessible aux plus grands vraquiers, y compris les valemax calant à plus de 20 m de tirant d’eau, et doté de terminaux…
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