Alors que se profile un rendez-vous clef à l'Organisation maritime internationale sur le plan d’actions pour tendre vers un horizon neutre en carbone, les trois majors européennes Shell, Total et BP se pressent sur l'autel médiatique pour poser des jalons sur ce qu’elles considèrent comme les carburants de la prochaine génération.
Sans la déroute des marchés pétroliers, générée par l’épidémie qui a plombé la demande d’hydrocarbures sur la planète, sans les milliards qui pleuvent sur l’hydrogène verte – 9 Md€ sur 10 ans en Allemagne, 2 Md€ sur deux ans en France –, sans les objectifs européens de rupture pour substituer les énergies de sources fossiles par des sources renouvelables… les majors pétrolières auraient-elles osé un tel changement de paradigme ? La seule menace de l’épuisement du pétrole, agitée depuis des années, n’avait pas été en mesure de déclencher chez elles la transition…
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