L'État argentin reprend la main sur la partie amont du Paraná afin de sécuriser les exportations de maïs et de soja. Il prévoit aussi des travaux pour drainer les trafics, conteneurs et grains, vers les ports argentins. Au détriment de Montevideo.
L'Argentine reprend son projet d'hydrovoie sur le Paraná, laissé dans les tiroirs depuis quelques années. Le fleuve voit passer 70 % des exportations du pays et même 85 % de celles de grains. Or, ses riverains ont passé les derniers mois à en scruter les niveaux qui, du fait de la sécheresse, ont atteint des records à la baisse. Durant l'été, le tirant d'eau n'était plus que de 0,80 m à Santa Fe, empêchant toute navigation et laissant apparaître de vaste plages de vase.
Le projet remis sur la table vise à l’approfondir et à l’élargir. Le gouvernement fédéral a confié l’administration de la voie aquatique et la gestion des travaux à un consortium, Hidrovías Sociedad del Estado, formé par l'État…
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