Il retient aussi l'inscription sur une liste noire du ministre de la Défense nord-coréen pour avoir envoyé des missiles et des obus à Moscou. Des entreprises originaires d'Inde, de Turquie ou de Serbie ont également été ciblées pour avoir contribué à l'effort de guerre russe.
La liste noire de l'UE comprend plus de 2.000 personnes ou entités, selon Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. "Nous devons continuer à dégrader la machine de guerre de Poutine", a-t-elle affirmé sur X.
Les sanctions européennes, qui prévoient aussi un gel des avoirs, doivent encore être définitivement adoptées par les 27 avant le 24 février, date qui marquera les deux ans de l'invasion russe de l'Ukraine.
Des sanctions également outre-Manche
De son côté, le Royaume-Uni a aussi renforcé ses sanctions contre la Russie, ciblant 50 personnalités ou entreprises supplémentaires.
"La pression économique internationale que nous exerçons signifie que la Russie ne peut pas se permettre cette invasion illégale. Nos sanctions privent Poutine des ressources dont il a désespérément besoin pour financer sa guerre en difficulté", a déclaré David Cameron, chef de la diplomatie.
Selon le Foreign Office, ces sanctions visent notamment les entreprises qui permettent à l'armée russe de se fournir en munitions, missiles et explosifs ; tout comme des sources de revenus pour la Russie, tels que le commerce de métaux, diamants, et des ressources énergétiques.
Londres précise préparer d'autres mesures contre Moscou, afin de lutter contre la "flotte fantôme" de navires pétroliers à la propriété opaque ou dépourvus d'assurance appropriée.
La rédaction (avec AFP)
