Le nouveau complexe portuaire belge Anvers-Bruges a clôturé 2022 sur une baisse de son volume conteneurisé mais il a vu l'ensemble de ses vracs regagner du terrain. Au total, il a su résister aux diverses difficultés de l'année en la terminant de manière stable.
Guerre en Ukraine, sanctions européennes contre la Russie, crise énergétique… Comme pour de nombreux ports mondiaux, celui d'Anvers-Bruges, issu de la fusion en 2022 des ports d'Anvers et de Zeebruges, a dû faire face à de lourdes difficultés pour ses premiers mois de vie en 2022. Pourtant, le complexe portuaire flamand a achevé l'exercice sur un volume de 286,9 millions de tonnes, en recul de 0,7 % seulement par rapport à l'année précédente. À croire les commentaires livrés par l'autorité portuaire belge, entre le conflit ukrainien qui a fait chuter de 59 % le trafic lié à la Russie et les problèmes de congestion des terminaux mondiaux, les difficultés traversées au cours de 2022 ont eu davantage d'impact sur le conteneur que sur les autres filières. Le port flamand a constaté une chute de 5,6 % du nombre d'EVP pour l'année comparé à 2021, ramenant le trafic annuel à 13,5 millions, à savoir un volume identique à celui…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?