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Devant les différences fiscales et sociales entre les vingt-sept États membres, l’Aftri appelle le gouvernement et les instances nationales à intervenir auprès de l’Union européenne pour freiner la libéralisation du transport routier de marchandises en Europe. "Avec la crise, ces disparités s’accentuent et exacerbent la concurrence au plan national".
Ouverture complète du cabotage
En ligne de mire, l’ouverture complète du cabotage envisagée d’ici 2014. Partagée par la majorité des pavillons ouest-européens, l’Association plaide ainsi pour une pause s’accompagnant "d’une indispensable adéquation des normes nationales aux critères européens".
Ouverture complète du cabotage
En ligne de mire, l’ouverture complète du cabotage envisagée d’ici 2014. Partagée par la majorité des pavillons ouest-européens, l’Association plaide ainsi pour une pause s’accompagnant "d’une indispensable adéquation des normes nationales aux critères européens".

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Suivant la position de l’International Road Transport Union (IRU), elle propose en outre de modifier le Code des douanes communautaires afin de permettre l’utilisation du régime TIR pour les frets sous contrôle douanier au sein de la Communauté. Le champ d’application de cette évolution couvrirait les marchandises à destination finale du territoire de l’Union en provenance d’un pays non TIR, et celles partant d’un État membre pour être exportées à destination d’un pays non TIR. Selon l’Aftri, ce régime dispose en effet "des garanties financières requises par les autorités douanières et offre tous les éléments de facilitation et de sécurisation dont ont besoin les différents acteurs de la chaîne logistique".
"Une liaison roulière entre les ports de Marseille et de Tanger"
S’agissant des échanges internationaux avec des pays tiers, l’association rappelle le rôle joué par les transporteurs nationaux dans le développement du commerce extérieur français, et réclame à ce titre un soutien pour les entreprises actives sur ce segment. Adressée au ministre des Transports mais aussi aux ministères de l’Économie et des Affaires étrangères, cette demande concerne en particulier les relations avec les pays de l’arc méditerranéen où le pavillon français détient encore de solides parts de marché, avec la Tunisie et le Maroc en particulier. Pour conforter ces positions, les membres de l’Aftri avec le concours du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et de l’union TLF ont lancé un appel à candidatures dans le but de créer une liaison roulière entre les ports de Marseille et de Tanger.