Améliorer la compétitivité des ports français, la lutte au quotidien du STM

Le président du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région (STM), Stéphane Salvetat, a continué à progresser sur quelques dossiers indispensables aux avancées de la profession. Mais il reste fort à faire pour que les commissionnaires de transport puissent voir davantage de flux transiter sans encombre via le port de Marseille-Fos et que les entreprises puissent avoir recours à davantage de salariés diplômés.
Pour le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région (STM), les choses avancent mais pas au rythme auquel souhaiterait son président. Pour Stéphane Salvetat, celui du Poste d'inspection frontalier-Point d'entrée communautaire (Pif-Pec), pour lequel l'association professionnelle a créé la structure STM Entreprise, pour en assurer la gestion afin de pallier les défaillances de l'État, est difficile. Bien que "géré avec rigueur", il juge à ce jour que "le Pif-Pec reste cher". Il espère que l'association n'aura pas à en conserver la gestion trop longtemps.
Sur le registre phytosanitaire, il constate que trop de produits frais transitent encore par les ports du Nord. Il reproche aux autorités françaises d'être encore trop sévères par rapport à leurs homologues européennes. Une rigueur qui nuit aux ports nationaux. Il est clair, à ses yeux, que "les entreprises préfèrent payer plus cher pour s'assurer que leurs marchandises transitent plus rapidement".

Une action commune avec le CSIF en préparation

Le président du STM indique que l'association professionnelle marseillaise prépare une action commune avec la Chambre syndicale des importateurs de fruits et légumes (CSIF) à Paris, aux côtés du Grand Port maritime de Marseille (GPMM). Selon lui, l'obstacle majeur en France, en matière de réglementation douanière et phytosanitaire notamment, réside dans le fait que les administrations dépendent de trois ministères différents. Il est donc, estime-t-il, plus difficile de faire avancer les dossiers que si elles étaient rattachées à une seule instance gouvernementale.
Au-delà de ce qui préoccupe les entreprises au quotidien, le STM travaille également sur l'avenir de ses adhérents. Étant donné que la profession n'arrive pas à capter suffisamment de salariés sur la zone de Fos-Distriport, explique Stéphane Salvetat, l'association a établi un partenariat avec la faculté d'Aix-Marseille Université (Langues étrangères appliquées - LEA) dans le cadre du diplôme d'études supérieures universitaires (Desu), Métiers transitaires et interculturel (MTI).

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